Commentaire de la Bible du sermon
1 Jean 2:3
Sauvegarder les connaissances.
I. Tout le devoir et l'œuvre d'un chrétien se composent de ces deux parties : la foi et l'obéissance ; « regardant à Jésus », l'objet divin ainsi que l'auteur de notre foi, et agissant selon sa volonté. Ce n'est pas comme si un certain état d'esprit, certaines notions, affections, sentiments et humeurs n'étaient pas une condition nécessaire d'un état salvateur ; mais c'est ainsi. L'Apôtre n'insiste pas comme s'il était sûr de suivre si nos cœurs ne faisaient que croître dans ces deux objets principaux : la vue de Dieu en Christ et le but diligent de lui obéir dans notre conduite.
Saint Jean parle de connaître le Christ et de garder ses commandements comme les deux grands départements du devoir religieux et de la bénédiction. Connaître le Christ, c'est discerner le Père de tous tel qu'il se manifeste à travers Son Fils unique incarné. En nous détournant de lui pour nous-mêmes, nous trouvons une courte règle qui nous est donnée : « Si vous m'aimez, gardez mes commandements. C'est tout ce qui nous est imposé, difficile à accomplir certes, mais facile à comprendre, tout ce qui nous est imposé, et pour cette simple raison : que Christ a fait tout le reste. Il nous a librement choisis ; est mort pour nous, nous a régénérés, et maintenant vit en nous; et que reste-t-il ? Simplement que nous devrions faire ce qu'il a fait pour nous, montrant sa gloire par de bonnes œuvres.
II. Notre devoir est dans les actes ; il ne réside pas directement dans les humeurs ou les sentiments. L'office de l'auto-examen consiste plutôt à détecter ce qui est mauvais en nous qu'à déterminer ce qui est bon. Aucun mal ne peut résulter de la contemplation de nos péchés, afin que nous gardions Christ devant nous et tentions de les surmonter ; une telle révision de soi ne conduira qu'à la repentance et à la foi. Et pendant qu'il fait cela, il façonnera sans aucun doute nos cœurs dans un état plus élevé et plus céleste, mais toujours indirectement, tout comme le moyen est atteint dans l'action ou l'art, non pas en le contemplant et en le visant directement, mais négativement, en évitant extrêmes.
JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. ii., p. 151.
L'enseignement moral de saint Jean.
I. C'est la conduite à propos de laquelle l'apôtre Jean est inquiet, tout aussi inquiet que saint Jacques, bien qu'il montre beaucoup plus pleinement que saint Jacques sa dépendance à l'égard de la foi juste en Christ, aussi vraiment divin, comme nous purifiant et nous sauvant par son du sang. C'est la conduite, distincte de la simple conversation ou des suppositions agréables quant à sa propre bonté, sur laquelle l'épître insiste ; car saint Jean ne tolère pas les simulacres, comme le devient le disciple aimé de Celui qui était la Vérité.
On l'a appelé mystique ; mais il n'y a rien de rêveur ou d'indéfini dans son enseignement sur le devoir : il est très clair, voire sévèrement direct, d'une pratique sans compromis. Et chez lui la pratique chrétienne tourne autour des deux idées de lumière et de vérité.
II. Cela est vrai, que nous considérions ce qui concerne pratiquement nos propres âmes ou ce qui appartient à nos relations les uns avec les autres. Sous le premier chef (1) saint Jean voudrait nous faire penser à la conduite chrétienne comme exhibant les deux aspects de l'obéissance et de la pureté. Prenez d'abord l'obéissance. Celui qui commet le péché, dont la vie quotidienne dérive ordinairement dans le péché, dont la vie est caractérisée par le péché volontaire, commet aussi ainsi l'anarchie.
Et la pureté n'est qu'un autre aspect de la même condition morale. (2) Mais le même principe se réalisera dans l'amour de nos frères. A mesure que nous nous rendons compte de la présence du Christ et de ses prétentions, nous apprécions plus concrètement les liens qui nous unissent à ceux qui marchent sur le même chemin, qui, avec nous, ont été faits ses enfants. Nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, non seulement lorsque nous sommes impurs ou désobéissants, mais aussi lorsque nous sommes peu charitables.
W. Bright, Moralité dans la doctrine, p. 39.
Références : 1 Jean 2:3 . Spurgeon, Sermons, vol. xvi., n° 922 ; Le mensuel du prédicateur, vol. VIII., p. 292.