Commentaire de la Bible du sermon
1 Jean 5:12
Le Seigneur et Donneur de Vie.
I. Si la religion n'avait rien à voir avec cette vie, il suffirait de devenir religieux quand on est sur le point de sortir de la vie, quand on est aux confins d'un autre monde ; mais ce n'est jamais ainsi que la Bible parle de religion. Elle nous dit plutôt que la religion a la promesse de cette vie aussi bien que celle qui est à venir ; que ce n'est pas un simple ornement de lit de mort, mais quelque chose qui embellit, élève et rend noble cette vie présente.
Sans elle, un homme ne peut pas vivre la vie la plus élevée dont il est capable. Il peut y avoir une existence sans religion, mais pas le genre de vie que son Créateur voulait que l'homme vive. Cela étant, nous ne sommes pas surpris que le texte parle de religion comme quelque chose que nous devrions avoir dans notre vie présente. Il ne dit pas que celui qui a le Fils aura la vie, mais "Celui qui a le Fils a la vie". De même que le chêne est contenu dans le gland, la vie éternelle a sa semence et ses premiers commencements dans la vie que nous vivons actuellement.
II. Avoir le Fils semble signifier, en premier lieu, avoir la révélation que Dieu a donnée par Son Fils. Dieu nous a enseigné par Jésus-Christ que le péché est une chose très terrible, si terrible qu'elle a coûté la mort du Fils de Dieu. Mais il ne s'est pas arrêté là : il nous a prouvé en même temps son grand amour pour nous pécheurs. Qu'un homme réalise une fois que la révélation faite par Jésus-Christ est vraie pour lui personnellement, et une nouvelle vie sera communiquée à son âme par le Seigneur et Donneur de vie. Il a le Fils maintenant ; et c'est pourquoi il se rend compte du fait qu'il a une part de la vie, spirituelle, régénérée, éternelle, que le Christ a promise à ses fidèles disciples.
III. Un vrai chrétien est celui qui vit une double vie : la vie ordinaire que vivent tous les hommes et une vie intérieure et secrète qui est cachée avec le Christ en Dieu. Cette vie est la scène, pour ainsi dire, de ses plus grandes joies et peines, et le Christ est le Partage des deux. Il est la Tête, et chaque vrai croyant est l'un de Ses membres. Il est la vigne, et nous sommes ses sarments ; et nous ne sommes forts, sains et féconds qu'en tirant la sève et la nourriture de la vigne.
EJ Hardy, Faint yet Pursuing, p. 231.
Christ la vie de l'âme.
C'est une chose très difficile de définir avec précision ce que nous entendons par la vie. Peut-être ne nous tromperons-nous pas bien loin si nous disons que, dans son sens le plus élevé, la vie est cet état dont tout être est ou se sent capable. De sorte que quand quelque chose a atteint sa véritable condition, c'est sa vie.
I. La vie de chacun réside dans cette particule divine que l'homme a reçue à l'origine. Cette particule est perdue tout à fait perdue. Christ est le Fils unique de Dieu. Par conséquent, en Christ, la particule divine est descendue. Ce n'est qu'en Christ, ce ne peut être que par connexion avec Christ, que tout fils d'Adam peut retrouver la particule divine de vie dont il a été originellement doté, et qui est essentiellement la vie de l'homme. Donc « celui qui a le Fils a la vie ».
II. Nous avons tous ressenti la différence entre l'effet froid d'une image que nous regardons et l'éclat du toucher de son original vivant. Nous sommes trop habitués à traiter les saintes vérités de notre religion comme des images. Nous les regardons, mais ils ne nous parlent pas ; nous les admirons, mais nous ne sommes pas influencés par eux ; on en rêve, mais ce n'est pas de l'action. Le sentiment est fort, mais il y a peu de principe.
Il y a beaucoup de poésie, mais ce n'est pas la vie. Tout cela, c'est "ne pas avoir Christ". La possession de Christ me paraît être composée de trois choses. (1) Le chrétien a l'œuvre de Christ. Croyez, comme un fait historique réel, que Christ a porté la croix pour vous, et la vie pour l'homme qu'il a reçue du Père qu'il détient maintenant dans les cieux pour vous ; et cet assentiment de votre cœur à cette grande vérité fait immédiatement vôtre cette grande vérité.
(2) Le chrétien a Christ lui-même. Nous voulons une présence, une présence omniprésente, heureuse, constante, avec nous. Nous voulons un amour que nous pouvons saisir, dont nous sommes conscients qu'il ne diminuera jamais. Nous voulons la gloire d'une éternité jetée sur nous. Tout cela, nous l'avons si nous avons Christ (3) Mais la vie d'un homme ne réside pas seulement dans ces choses. Il y a un être mystique profond, secret, dont chacun tient une vie dans la vie.
C'est la vie du Saint-Esprit. Il doit y avoir la vraie nourriture de Christ dans l'âme d'un homme s'il veut maintenir ce qui est, après tout, sa vie la plus vraie. Si un homme veut vivre, il doit toujours déposer le Christ dans les recoins de ses affections les plus intimes et secrètes.
J. Vaughan, Cinquante Sermons, 2e série, p. 228.
Références : 1 Jean 5:12 . Spurgeon, Sermons, vol. xiii., n° 755. 1 Jean 5:13 . Ibid., vol. xxx., n° 1791. 1 Jean 5:13 . Ibid., vol. x., n° 596.