1 Pierre 3:7

Nos relations sociales.

I. Le mariage est une relation de sympathie mutuelle. Ce mot compréhensif de « sympathie » doit être compris ici dans son sens le plus large. Ceux qui entrent dans cette communion obligatoire doivent être un dans la mesure la plus complète possible de leur nature entière ; car la fin suprême du mariage n'est pas simplement la continuation de la race humaine, mais la culture et le développement de toutes les plus nobles facultés de l'intellect et de l'esprit.

II. C'est une relation de sacralité mutuelle. L'Église catholique romaine inclut le mariage parmi les sacrements, bien que dans ce domaine, comme dans tant d'autres, il va au-delà de la garantie directe de la parole de Dieu. Pourtant, il ne fait aucun doute qu'il est considéré comme l'un des actes les plus solennels de la vie humaine. "Jusqu'à ce que la mort nous sépare" est le vœu solennel, et il doit rester ininterrompu jusqu'à la fin. Toute révélation et les paroles distinctes du Christ impliquent le caractère sacré de ce lien, et ce sera un signe de chute dans n'importe quel pays lorsque l'inviolabilité de cette relation sera ignorée.

III. La relation en est une d'honneur mutuel. Christ gouvernait l'Église, mais la servait ; alors il est possible de régner et de servir en même temps. Si c'est à la femme de se soumettre, c'est à la virilité de servir ; et c'est peut-être une tâche difficile pour tous les deux, mais cela pourrait devenir beaucoup plus agréable et plein de joie si l'effort était mutuel.

IV. La relation en est une de responsabilité mutuelle.

W. Braden, Christian World Pulpit, vol. vi., p. 353.

1 Pierre 3:7

I. Une spécialité à observer dans cette phrase est celle-ci : elle traite la prière non pas comme un devoir à faire respecter, mais comme une habitude à prendre pour acquise. L'Apôtre semble considérer la prière comme inséparable de la vie spirituelle, tout comme l'air que nous respirons est inséparable de la vie matérielle ; et donc, au lieu de préconiser la prière, il la présuppose. Il n'impose pas la prière comme un devoir, mais il exhorte à éviter tout ce qui peut y faire obstacle.

II. Puisque la prière est un exercice de l'esprit, du cœur, ainsi que des lèvres, il s'ensuit que tout ce qui obstrue ce cœur avec une conscience d'aliénation de Dieu, et tout ce qui charge et charge cet esprit éthéré d'éléments terrestres, matériels et grossier, doit presser cet esprit, doit encombrer ce cœur du grand obstacle de ses aspirations vers le ciel. Si nous nous sommes permis en quoi que ce soit d'inconciliable avec les principes du Christ, il est impossible, impossible avec la tache de cette inconduite encore sur lui, que l'esprit d'un homme cherche naturellement et joyeusement et spontanément à se lier et à être en communion avec ce Esprit qui a des yeux plus purs que de voir l'iniquité.

III. C'est donc la notion principale à fixer dans nos esprits, à savoir que dans toute tentation, même insignifiante, de s'écarter des préceptes de la conscience, nous devons nous rappeler que céder à cette inclination entrave la prière, décourage toutes les aspirations célestes, exclut ce qui nous élèverait au-dessus de l'atmosphère grossière du monde, obstrue le souffle de la vie spirituelle, et met ainsi la vie spirituelle en danger.

WH Brookfield, Sermons, p. 87.

Références : 1 Pierre 3:7 . Spurgeon, Sermons, vol. xx., n° 1192 ; Homiletic Quarterly, vol. ii., p. 271.

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