Commentaire de la Bible du sermon
1 Pierre 5:8
Compagnie dans la tentation.
I. Saint Pierre pensait évidemment que la conviction de la compagnie dans la tentation était censée par Dieu être une source de force. Nous sommes toutes les heures et tous les jours assaillis par des tentations douloureuses. Rappelons alors que notre cas n'est pas isolé. D'autres personnes, nos confrères chrétiens, sont tentées de la même manière, pas, en effet, toutes précisément par les mêmes tentations car le tentateur comprend le caractère et sait comment adapter et ajuster ses pièges mais toujours de la même manière, par le meilleur moteur. apte à briser les tentatives de défi de chacun.
II. Considérez un homme comme souffrant de la même manière que vous souffrez vous-même en souffrant de la même maladie, handicapé par le même accident, blessé dans la même bataille. Comme le cœur s'ouvre à lui ! Quel tout autre intérêt il suscite ! Il n'est plus simplement un homme, ni une simple connaissance, mais un frère. La souffrance crée des familles. C'est le grand adoptant. Et l'analogie ne tient-elle pas dans la souffrance spirituelle ? Certaines biographies qui nous racontent des luttes religieuses qui ont été très terribles nous émeuvent.
Nous reconnaissons celui qui souffre comme plus grand que nous-mêmes, parce qu'il a plus souffert. Et ce que nous ressentons instinctivement chez les plus grands lutteurs spirituels, nous devons le sentir au juste degré de tous ceux parmi lesquels nous vivons. Quelle sacralité acquerront-ils ainsi à nos yeux ! Nos tentations sont leurs tentations, et une âme tentée ne peut pas être inintéressante. Christ est mort pour cela. La mort du Christ donne une fois pour toutes une solennité à toutes les vies humaines.
III. La pensée que d'autres sont tentés comme nous nous conduit (1) à leur rendre justice et (2) à être nous-mêmes sur nos gardes. Le souvenir que nous ne sommes pas seuls dans la tentation, mais que d'autres y cèdent et causent du malheur en y cédant, peut bien nous avertir de la grande puissance, du domaine largement étendu, de l'ennemi commun.
HM Butler, Sermons de Harrow, p. 320.
Références : 1 Pierre 5:8 ; 1 Pierre 5:9 . Spurgeon, Sermons, vol. vii., n° 419 ; FD Maurice, Sermons, vol. je., p. 299. 1 Pierre 5:9 . W.
Arnot, Bonnes Paroles, vol. iii., p. 125, 127 ; AP Stanley, Christian World Pulpit, vol. xviii., p. 292 ; J. Keble, Sermons for Sundays after Trinity, Part I., p. 74. 1 Pierre 5:10 . Homiletic Magazine, vol. ix., p. 65 ; Spurgeon, Sermons, vol. vi., n° 262 ; vol. xxix., n° 1721 ; Idem.
, Matin par Matin, p. 193 ; HJ Wilmot-Buxton, La vie du devoir, vol. ii., p. 26. 1 Pierre 5:14 . W. Peacock, Christian World Pulpit, vol. xxii., p. 153.