Commentaire de la Bible du sermon
1 Rois 18:3,4
I. Tout ce que nous savons d'Abdias est contenu dans ce chapitre, et pourtant il était un grand homme à son époque. Il était, semble-t-il, le vizir du roi Achab, ou premier ministre, le premier homme du pays après le roi. De toute sa richesse et sa gloire, la Bible ne dit pas un mot. Sa richesse et son pouvoir ne l'ont pas suivi dans la tombe, mais par sa bonne action, il vit dans les pages de la Bible ; il vit dans nos esprits et nos mémoires ; et, plus que tout, par cette bonne action, il vit pour toujours aux yeux de Dieu. Le jour où Elie l'a rencontré, Abdias a constaté que ses prières et son aumône étaient montées devant Dieu, et étaient en sécurité avec Dieu, et ne devaient pas être oubliées à jamais.
II. La leçon pour nous est de persévérer dans le bien, car en temps voulu nous récolterons si nous ne nous évanouissons pas. Jette donc ton pain sur les eaux, et tu le retrouveras après plusieurs jours. Faites votre diligence pour donner ce que vous avez, car ainsi vous vous rassemblerez au jour de la nécessité, dans lequel avec quelle mesure nous avons mesuré aux autres Dieu nous mesurera à nouveau.
III. Un doute s'introduit ici quelles sont nos oeuvres au mieux ? Qu'avons-nous de digne d'offrir à Dieu ? Nos bonnes œuvres sont mauvaises en qualité, et mauvaises en quantité aussi. Comment aurons-nous le courage de les porter dans notre main à ce Dieu qui accuse ses anges mêmes de folie, et les cieux ne sont pas purs à ses yeux ? Trop vrai si nous devions offrir nos propres œuvres à Dieu. Mais il y en a Un qui les offre pour nous Jésus-Christ le Seigneur.
Il purifie nos œuvres du péché par le mérite de sa mort et de ses souffrances, afin qu'il ne reste en elles que le fruit de l'Esprit de Dieu, et que Dieu ne voie en elles que le bien qu'il a lui-même mis en elles.
C Kingsley, Town and Country Sermons, p. 243.