Commentaire de la Bible du sermon
1 Samuel 13:13,14
I. L'impression que Saul fait sur le lecteur moyen, au moins au début, est sans aucun doute une impression favorable. Il avait beaucoup de ces qualités qui rendent toujours un homme populaire. (1) Son apparence personnelle était telle qu'elle force l'admiration d'un grand nombre de personnes de toutes les générations. Il était avant tout un soldat. (2) À son apparence personnelle et à ses habitudes martiales, Saul ajouta un courage et une résolution incontestables.
(3) Il avait même des qualités supérieures à celles-ci, sinon il n'aurait jamais été considéré avec l'affection qu'il inspirait d'abord à Samuel puis à David. Il était à la fois modeste et généreux, et son règne était dans l'ensemble, et dans le sens civil ou politique, un bienfait pour son pays.
II. Lorsque nous nous tournons vers le caractère de David, nous y trouvons des traits sombres que la Bible ne cherche pas à déguiser. Et pourtant, contrairement à Saül, il a sur lui dès le début les notes de l'approbation spéciale de Dieu. Il faut donc se demander : Qu'est-ce qui manquait particulièrement à Saul ? Saul ne donne aucune preuve d'avoir sur et en lui l'influence permanente de la religion, d'avoir quoi que ce soit que nous pourrions appeler la crainte et l'amour de Dieu dans son cœur.
David, malgré ses fautes graves, avait sur son cœur et sa conscience continuellement l'empreinte de la majesté, de la tendresse, de la présence enveloppante de Dieu. Il vaut mieux avoir notre part avec David qu'avec Saül, avec une fidélité à Dieu qui n'est pas toujours cohérente plutôt qu'avec une bienséance extérieure qui n'est jamais vraiment loyale.
HP Liddon, Family Churchman, 21 juillet 1886 (voir aussi Penny Pulpit, n° 1161).
Références : 1 Samuel 13:13 ; 1 Samuel 13:14 . Bishop Harvey Goodwin, Parish Sermons, 3e série, p. 136 ; S. Wilberforce, Sermons avant l'Université d'Oxford, 1863, p. 63 ; Le mensuel du prédicateur, vol. v., p. 352.