Commentaire de la Bible du sermon
1 Thesaloniciens 2:10-12
Il y a deux points à noter ici dans cette comparaison instituée par Paul entre sa conduite et celle d'un père.
I. Il pouvait dire, comme un père sage adapte ses relations, à la fois dans la formation et l'enseignement, au cas, aux exigences de chaque enfant, ainsi il a agi envers ses convertis, "chacun de vous". Ce n'était pas une relation générale dans laquelle il se tenait avec eux. Il s'occupait de chaque âme individuelle. Il adapta son enseignement à chaque cas, donnant à chacun une portion en temps voulu. La religion de Jésus-Christ tient compte de chacun, traite avec tendresse avec chacun, et avance ainsi jusqu'à ce que le nombre de son peuple soit réuni.
Son fondement repose sur la conviction individuelle. L'individualisme, et non le multitudinisme, est le mot qui représente la loi de sa croissance. Elle fait appel à chaque conscience séparée, et ce n'est qu'en tant qu'elle le fait, qu'elle vient lever toute la masse de la société humaine.
II. Mais l'autre point dans la comparaison faite ici est, comme un père est désireux, intensément sérieux, de donner à ses enfants des conseils et des instructions justes, ainsi l'était Paul dans son souci ardent de ses convertis. De même qu'il avait décrit son comportement général en trois termes, il décrit son ministère en trois termes. Il dit exhorté et réconforté et chargé. Chacun mis sous son influence était traité de la manière qui convenait le mieux à son cas ; afin que tous puissent marcher dignement de Dieu, qui les a appelés à son royaume et à sa gloire : un membre de l'Église ayant besoin d'exhortation, un second réconfort et un troisième solidement chargé.
Mais le but visé en eux tous est un et le même, une marche digne de leur appel d'en haut. Les croyants marchent dignement de leur destin et de leur gloire quand ils l'attendent avec amour, quand ils ont le cœur ardent,
"Envoyer de l'espoir avant de le saisir
Jusqu'à ce que l'espoir se perde de vue."
Et nous ne pouvons à juste titre nous attendre à cela que lorsque nous nous efforçons avec la force divine de nous y préparer.
J. Hutchison, Conférences sur les Thessaloniciens, p. 75.
Référence : 1 Thesaloniciens 2:13 . E. Cooper, Sermons pratiques, vol. je., p. 1.