Commentaire de la Bible du sermon
1 Thesaloniciens 2:5-9
L'Apôtre est très prudent en décrivant la relation dans laquelle se tenait son ministère avec les Thessaloniciens, pour se défendre contre toutes les fausses accusations, toutes les insinuations ou soupçons d'hypocrisie ou d'impureté de motif. Il n'y avait aucun élément d'imposture, de convoitise ou de fraude dans son ministère. Accrédité d'en haut, il n'a pas plu aux hommes, mais à Dieu. Il lui suffisait, en cherchant le bien de ses semblables, d'être approuvé par Celui qui éprouve le cœur de ses serviteurs.
I. Il dédaigne l'usage de la flatterie. Son exhortation était plutôt la parole d'une vérité pure et simple. Si ses desseins avaient été égoïstes, il aurait utilisé la flatterie comme l'une des clés les plus faciles pour ouvrir la porte du cœur humain faible. Son enseignement avait pour but de blesser d'abord, afin que, comme la lance d'Ithuriel, il puisse ensuite guérir.
II. C'est un pas court et naturel pour que la pensée de l'Apôtre passe de la flatterie à ce qui est l'essence, l'âme même de toute flatterie, la convoitise : cette forme d'intérêt personnel qui ne manquera pas de se manifester par des paroles flatteuses. Il fait appel à Dieu, comme s'il avait dit : Dieu le sait, et ce qu'il sait, il le témoignera longuement, afin que vous aussi sachiez que sans paroles plausibles, mais avec des paroles sincères et simples, je vous ai prêché.
III. Il passe avec dédain comme élément de son exhortation à l'ambition, au désir de gloire. "Pas des hommes ne cherchaient la gloire." Son but n'était pas l'honneur des hommes, mais l'approbation de Dieu. Le parchemin sur le bouclier de l'homme du monde est : "Je suis la gloire". Sur celui de Paul, c'était « Plutôt l'usage que la gloire ».
IV. Mais la nostalgie de l'Apôtre envers ses amis de Thessalonique s'est manifestée davantage dans l'abnégation de soi, dans la volonté de transmettre « aussi nos propres âmes ». Ce cœur qui était le sien, qui était sans repos jusqu'à ce qu'il se repose en Christ, envoyait sans cesse son amour, désormais sanctifié dans l'amour du Christ, vers les autres. Il a illustré en lui-même la vérité du vieux proverbe italien : « Le maître est comme la bougie qui éclaire les autres en se consumant.
J.. Hutchison, Conférences sur les Thessaloniciens, p. 62.