Commentaire de la Bible du sermon
1 Thesaloniciens 5:22
Mal superficiellement attirant.
I. C'est un précepte si important (1) parce que les facultés des hommes sont si fragiles. Nous ne pouvons pas pénétrer sous la surface ; donc que ce qui est superficiel exprime ce qui est en bas, et soit le signe extérieur d'une réalité intérieure. Si vous cherchez le bien, ne laissez pas les apparences être contre vous, mais laissez briller et montrer le bien qui est votre objet. Mais son importance provient (2) de l'influence que les hommes ont les uns sur les autres.
Si nous cachons notre bien, nous sommes supposés, même par quiconque nous en attribue le mérite, en avoir honte. Notre témoignage en sa faveur est abrégé et affaibli sinon détruit ; et (3) la corruption de notre nature morale est telle, et notre affinité latente pour le mal en raison de celle-ci, que les apparences, si elles sont autorisées à être en faveur du mal, sont particulièrement séduisantes pour certains, et généralement dangereuses pour tous.
II. L'amour des applaudissements est un motif puissant dans cet aspect. Les hommes aiment la louange des hommes plus que la louange de Dieu, et lorsque la première devient leur idole, ils étouffent progressivement leurs regrets et achètent une faveur extérieure périssable au prix de la paix intérieure. Il peut y avoir peu de motifs moins dignes d'un être raisonnable exerçant un choix de prudence que la simple brise passagère de l'approbation des irréfléchis. Mais quelle puissante influence ce motif exerce-t-il sur le plus grand nombre, les amenant à tolérer en eux-mêmes, et donc dans la société qui les entoure, ou même à affecter, l'apparition du mal.
III. Enfin, l'apparence du mal puise surtout dans la réalité. L'amour des applaudissements perd la vraie indépendance ; de même que l'amour de la fausse indépendance perd l'obéissance, la sainteté et nous éloigne du Christ, son modèle et son auteur. Nous sommes membres de Lui, mais des branches stériles, dont la fin doit être brûlée, à moins que nous ne marchions dans l'esprit mis en nous.
H. Hayman, Rugby Sermons, p. 134.