1 Thesaloniciens 5:23

Saint Paul implique dans le texte que les trois branches de notre nature compliquée doivent subir la sanctification que ce processus de levage doit traverser toute la masse, jusqu'à ce que le tout soit levé. De même que l'homme tout entier doit être sanctifié, de même l'homme tout entier doit être éduqué, pris tôt, avant que le caractère ne se soit cristallisé, et développé dans toutes ses facultés, corporelles, mentales et spirituelles.

I. Ce n'est pas à l'esprit, au sens ordinaire du terme, que se suspend la destinée éternelle de l'homme. L'homme voyageur, bien qu'un idiot, peut être un joyau dans la couronne de son Rédempteur. D'un autre côté, "peu de sages selon la chair" furent parmi les premiers convertis à l'Evangile. Ne s'ensuit-il pas nécessairement que cultiver l'esprit, en négligeant le développement de l'esprit et du cœur, est une des absurdités les plus mélancoliques que puisse présenter un monde plein d'absurdités ? Comment une personne saine d'esprit, croyant en l'Apocalypse, peut-elle prétendre éduquer du tout, sans éduquer pour le ciel en premier lieu, et en tenant cet objet au premier plan de son esprit.

La culture de l'esprit vient ensuite en importance. Et son importance est immense. Mais même la culture de l'esprit est d'une grande valeur, car elle nous permet d'appréhender Dieu plus clairement et nous qualifie ainsi pour la communion avec lui par son cher Fils.

II. L'éducation de l'âme ou des affections fait aussi partie du domaine de l'éducation.

III. Le corps réclame aussi sa part dans l'éducation de l'homme tout entier. Car le corps, bien que ce soit un vêtement mis de côté à la mort, pourtant il doit être repris au matin de la résurrection, et porté pendant toute l'éternité le même quant à sa substance, seulement changé de forme, et adapté à un état glorifié d'existence. Il doit y avoir des machines, si des effets doivent être produits ; car Dieu agit par des moyens. Mais la grâce, le Saint-Esprit, la Puissance d'En Haut, à moins qu'Il n'ait mis la vie et la vigueur dans les moyens, ce sont tous, même les plus élevés d'entre eux, des lettres mortes.

EM Goulburn, Sermons à Holywell, p. 456.

1 Thesaloniciens 5:23

Esprit, âme et corps.

Quand on parle de cette triple division de notre nature, le terme de corps exprime ces appétits que nous avons en commun avec les brutes ; le terme Âme désigne nos facultés morales et intellectuelles, dirigées seulement vers les objets de ce monde, et non exaltées par l'espérance de l'immortalité ; et le terme Esprit prend ces mêmes facultés lorsqu'il est dirigé vers Dieu et les choses célestes, et de la pureté, de la grandeur et de la parfaite bonté de Celui qui est leur objet transformé en la même image de gloire en gloire, comme par l'Esprit de le Seigneur. Voyons donc quel est cet irréprochable, ou ce degré de perfection, dans lequel nous devrions désirer que toutes ces parties de notre nature se trouvent lorsque nous nous tenons devant le siège du jugement de Christ.

I. Premièrement, le corps. Les plaisirs corporels sont les premiers dont nous jouissons, et nos premières leçons de vertu sont apprises en luttant pour ne pas y céder. Ce qu'il faut, ce n'est pas abaisser ou affaiblir le corps, mais élever et fortifier l'âme et l'esprit, afin que le corps soit prêt et capable de faire son travail, ce qu'il ne peut faire s'il n'est pas lui-même sain et vigoureux.

II. L'âme est la partie qui est le plus souvent renforcée par la croissance et la culture des pouvoirs de l'entendement, et par les divers objets qui attirent l'esprit lorsque nous entrons dans la vie réelle. Et la tendance générale de la société civilisée est d'appeler nos esprits à l'action plutôt que nos corps ; de sorte qu'à mesure que nous avançons dans la vie, l'âme prend naturellement le dessus. C'est la vie, assurément, d'une créature raisonnable ; d'un, ne regardant que ce monde visible, noble et admirable. Et ici, sans l'Évangile, notre progrès doit s'arrêter.

III. Mais l'Evangile qui a mis en lumière la vie et l'immortalité, nous a aussi indiqué cette partie de notre nature par laquelle nous pouvons nous y adapter, c'est-à-dire notre esprit, nos espérances spirituelles et nos sentiments d'amour et de charité. Le véritable objet de la vie de l'homme est de perfectionner notre esprit, nos désirs de bonheur parfait, notre amour pour Dieu et pour les hommes en tant qu'enfants de Dieu ; perfectionner en nous cette partie de notre être, qui seule est éloignée de l'égoïsme.

T. Arnold, Sermons, vol. je., p. 227.

Références : 1 Thesaloniciens 5:23 . Mgr Barry, Christian World Pulpit, vol. xx., p. 88 ; Clergyman's Magazine, vol. vi., p. 94 ; G. Bonney, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. xiii., p. 169 ; FW Robertson, Sermons, 3e série, p. 43 ; EL Hull, Sermons, 1ère série, p. 225.

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