1 Thesaloniciens 5:27

Le témoignage au Christ de la plus ancienne écriture chrétienne.

Si les livres du Nouveau Testament étaient classés selon les dates de leur composition, cette épître resterait la première. Il a été écrit environ vingt ans après la Crucifixion, et bien avant tous les évangiles existants. C'est donc d'un intérêt particulier, comme étant le document chrétien existant le plus vénérable, et comme étant un témoignage de la vérité chrétienne tout à fait indépendant des récits évangéliques.

I. Écoutons son témoignage au Divin Christ. Il n'y a rien dans aucune partie de l'Écriture plus emphatique et plus élevée dans sa proclamation inébranlable de la vérité de la divinité du Christ que cette épître tout à fait non doctrinale. Il va de soi que cette vérité était si profondément ancrée dans la conscience des convertis qu'une allusion à elle était tout ce qui était nécessaire pour leur compréhension et leur foi.

II. Demandons-nous ce que ce témoin a à dire au sujet du Christ mourant. (1) Quant au fait. Les Juifs ont tué le Seigneur Jésus. Le fait historique est ici exposé distinctement. Et puis, au-delà du fait, il y a aussi distinctement, quoique de la même façon accessoire, énoncé le sens du fait. « Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais pour obtenir le salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous. »

III. Remarquez ce que le témoin a à dire au sujet du Christ ressuscité et ascensionné. Le Christ ressuscité est dans les cieux. Et Paul suppose que ces gens, tout juste sortis du paganisme, ont reçu cette vérité dans leur cœur, dans l'amour de celle-ci, et la connaissent si bien que nous pouvons considérer comme allant de soi leur acquiescement total et leur acceptation. Souvenez-vous, nous n'avons rien à voir avec les quatre évangiles ici ; rappelez-vous, pas une ligne d'entre eux n'avait encore été écrite, nous avons affaire ici à un témoin entièrement indépendant et alors dites-nous quelle importance doit être attachée à cette preuve de la Résurrection de Jésus-Christ.

Vingt ans après sa mort, voici cet homme qui parle de cette Résurrection comme étant non seulement quelque chose qu'il devait proclamer et croire, mais comme étant le fait reconnu et notoire que toutes les Églises acceptaient, et qui sous-tendait toute leur foi.

IV. Écoutons ce que ce témoin a à dire sur le retour du Christ. Ce sont les points de son témoignage : (1) une venue personnelle, (2) une réunion de tous les croyants en Lui, afin de félicité éternelle et de joie mutuelle, (3) la destruction qui tombera par Sa venue sur ceux qui se détournent de Lui. Je me souviens m'être promené une fois dans les longues galeries du Vatican, d'un côté desquelles il y a des inscriptions chrétiennes des catacombes, et de l'autre des inscriptions païennes des tombeaux.

Un côté est tout morne et sans espoir, un long soupir faisant écho le long de la ligne de billes blanches, "Vale, vale, in aeternum vale!" de l'autre, "In Christo, in Pace, in Spe." C'est le témoignage que nous devons porter à nos cœurs. Et ainsi la mort devient un passage, et nous lâchons nos chères mains, croyant que nous les refermerons.

A. Maclaren, Le Dieu de l'Amen, p. 41.

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