2 Corinthiens 3:2

Les deux ministères la loi et l'évangile.

I. Il y a peut-être quelque chose qui, à la première mention, heurte nos sentiments dans le fait que c'est avec une parfaite connaissance que l'homme ne pouvait pas obéir à la loi, que le Tout-Puissant l'a placé sous la loi comme une alliance. Pourtant, en vérité, il n'y a d'autre difficulté que celle qui découle de l'oubli de l'union entre la loi et l'évangile. Si les deux systèmes avaient été complètement détachés, la loi n'ayant aucun rapport avec l'évangile, il y aurait eu de grandes raisons de s'étonner que Dieu ait nommé un ministère de condamnation.

Mais quand on se souvient que la loi était d'une manière frappante l'introduction de l'Évangile, de sorte que l'alliance des œuvres a littéralement fait place à l'alliance de grâce, toute surprise doit disparaître et tout doute être levé, quant à la cohérence de l'institution. avec amour. Depuis les premiers instants de l'apostasie humaine, les relations de Dieu avec les déchus ont toujours fait référence aux œuvres d'expiation ; Il considérait le monde comme un monde racheté, à l'instant même où il se rebellait.

II. L'évangile est un ministère de justice. Elle surpasse donc de loin la loi dans sa gloire. C'est un ministère de la justice (1) parce que c'est un système qui, en supposant que l'homme ne peut pas avoir de justice méritoire par lui-même, met l'homme dans une position où il s'approprie la justice méritoire d'un autre. (2) Parce qu'il nous propose la justice du Souverain Sacrificateur de notre profession, comme cause procurant notre acceptation avec Dieu.

Et (3) cet évangile, tout en affichant une justice parfaite qui a été opérée pour nous, insiste péremptoirement sur une justice qui doit être opérée en nous par l'Esprit de Dieu, rendant notre sainteté, bien qu'elle ne puisse rien obtenir par le mérite, indispensablement nécessaire en guise de préparation. Si donc la loi, bien qu'un ministère de condamnation, soit la gloire, l'évangile, le ministère de la justice, n'excède-t-il pas beaucoup plus en gloire ?

H. Melvill, Penny Pulpit, n° 1929.

Références : 2 Corinthiens 3:2 . Le mensuel du prédicateur, vol. iv., p. 122 ; C. Morris, Preacher's Lantern, vol. ii., p. 298. 2 Corinthiens 3:2 ; 2 Corinthiens 3:3 .

TJ Crawford, La prédication de la croix, p. 215 ; Esquisse des sermons aux enfants, p. 229. 2 Corinthiens 3:3 . E. Garbett, Expériences de la vie intérieure, p. 84 ; AJ Griffith, Christian World Pulpit, vol. xxvi., p. 198. 2 Corinthiens 3:4 ; 2 Corinthiens 3:5 .

Clergyman's Magazine, vol. v., p. 31. 2 Corinthiens 3:4 . FW Robertson, Conférences sur les Corinthiens, p. 294. 2 Corinthiens 3:5 . Homiliste, 3e série, vol. x., p. 277 ; Clergyman's Magazine, vol. vii., p. 88 ; WM Punshon, Sermons, p. 25.

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