Commentaire de la Bible du sermon
2 Rois 19:15-19
I. Nous sommes trop portés à penser que la paix et la prospérité sont les seuls signes de la faveur de Dieu ; que si une nation est religieuse, elle est sûre de prospérer et d'être heureuse. Mais ce n'est pas le cas. Nous trouvons de l'histoire que les temps où les nations ont montré le plus de noblesse, le plus de courage, le plus de droiture, ont été des temps de trouble, de danger et de terreur. Lorsque les nations ont été envahies, persécutées, piétinées par des tyrans, alors, à l'étonnement du monde, elles sont devenues plus grandes qu'elles-mêmes et ont accompli des actes qui leur valent la gloire à jamais.
II. Ce qui est vrai des nations est souvent vrai aussi de chaque personne. Pour presque chaque homme, au moins une fois dans sa vie, vient un temps d'épreuve ou de crise, un temps où Dieu purge l'homme, et l'éprouve dans le feu, et brûle les scories en lui, que l'or pur et sterling seulement peut être laissé. Pour certains, cela prend la forme d'une terrible perte ou d'une affliction. Pour d'autres, cela se présente sous la forme d'une grande tentation.
Non, si nous considérons, cela nous vient tous, peut-être souvent, sous cette forme. Un homme est amené à un point où il doit choisir entre le bien et le mal. Dieu le met là où les deux routes se séparent. Un chemin s'écarte de la large route qui mène à la destruction; l'autre chemin bifurque vers la route étroite qui mène à la vie. S'il croit au Dieu vivant et au Christ vivant, alors quand la tentation viendra, il pourra résister.
S'il croit que Christ habite en lui, que tout désir de faire le bien qu'il a vient de Christ, quel que soit le sens de l'honneur et de l'honnêteté qu'il a vient de Christ, alors il lui semblera une chose terrible de mentir, de jouer l'hypocrite ou le lâche, de pécher contre ses propres meilleurs sentiments. Ce sera pécher contre Christ Lui-même.
C. Kingsley, Town and Country Sermons, p. 370.
Références : 2 Rois 19:15 . Homiletic Quarterly, vol. je., p. 521. 2 Rois 19:34 . C. Kingsley, Sermons pour le Times, p. 183.