Commentaire de la Bible du sermon
2 Rois 6:15-17
I. La première remarque que suggère cet incident concerne la forte pression des choses extérieures et visibles sur nous qui sommes encore dans le corps. Le jeune homme pouvait voir l'hôte syrien faire le tour de la ville pour emmener son maître, mais rien d'autre. N'est-ce pas pour nous une vraie parabole ? Nous parlons de vivre par la foi, non par la vue, mais quelle vérité a-t-elle pour nous ? Prenez la vie de n'importe quel jour ; serait-ce bien différent si ce monde était tout, s'il n'y avait pas de jugement et pas d'éternité ? (1) Il y a les affaires de la vie.
(2) Il y a les plaisirs de la vie. (3) Il y a les épreuves de la vie. Ce sont toutes des choses réelles. Absorbé en eux, un homme vivra enfermé et bloqué par le présent et aveugle à toutes les réalités qui ne sont pas de la terre, des sens et du temps.
II. Et pourtant, l'histoire dont nous sommes saisis est conçue pour montrer à quel point se trouve un autre monde et une autre vie, tout à fait d'esprit et de ciel, et de Dieu. Il suffisait d'ouvrir les yeux, et rien de plus, pour montrer à ce jeune homme tout un concours d'existences et d'agences invisibles et insoupçonnées jusqu'à ce moment. Si la parole de Dieu est vraie, nous sommes les habitants de deux mondes : un monde visible et un monde invisible ; un monde de temps et un monde d'éternité. Nous pouvons marcher les yeux bandés au milieu des vérités et des réalités.
III. Une telle vérité est la révélation de la providence de Dieu. Si nous pouvions voir le monde spirituel comme nous voyons le naturel, nous découvririons que chaque vie est entre les mains de Dieu, chaque faculté gardée pour nous par la garde de Dieu, chaque pas fait, chaque parole prononcée et chaque œuvre accomplie en vertu d'un le pouvoir n'est pas le nôtre.
IV. Un homme passe de la vie de la vue à la vie de la foi par cette ouverture des yeux dont parle le texte. La prière est le moyen de passer d'une vie de vue à une vie de foi.
CJ Vaughan, Chaire contemporaine, vol. iv., p. non (voir aussi Bonnes Paroles, 1864, p. 916).
Références : 2 Rois 6:16 . R. Heber, Sermons Preached in England, pp. 18, 42. 2 Rois 6:16 ; 2 Rois 6:17 . Clergyman's Magazine, vol. ix., p. 84 ; Le mensuel du prédicateur, vol. iv., p. 149.