2 Rois 8:7-15
7 Élisée se rendit à Damas. Ben Hadad, roi de Syrie, était malade; et on l'avertit, en disant: L'homme de Dieu est arrivé ici.
8 Le roi dit à Hazaël: Prends avec toi un présent, et va au-devant de l'homme de Dieu; consulte par lui l'Éternel, en disant: Guérirai-je de cette maladie?
9 Hazaël alla au-devant d'Élisée, prenant avec lui un présent, tout ce qu'il y avait de meilleur à Damas, la charge de quarante chameaux. Lorsqu'il fut arrivé, il se présenta à lui, et dit: Ton fils Ben Hadad, roi de Syrie, m'envoie vers toi pour dire: Guérirai-je de cette maladie?
10 Élisée lui répondit: Va, dis-lui: Tu guériras! Mais l'Éternel m'a révélé qu'il mourra.
11 L'homme de Dieu arrêta son regard sur Hazaël, et le fixa longtemps, puis il pleura.
12 Hazaël dit: Pourquoi mon seigneur pleure-t-il? Et Élisée répondit: Parce que je sais le mal que tu feras aux enfants d'Israël; tu mettras le feu à leurs villes fortes, tu tueras avec l'épée leurs jeunes gens, tu écraseras leurs petits enfants, et tu fendras le ventre de leurs femmes enceintes.
13 Hazaël dit: Mais qu'est-ce que ton serviteur, ce chien, pour faire de si grandes choses? Et Élisée dit: L'Éternel m'a révélé que tu seras roi de Syrie.
14 Hazaël quitta Élisée, et revint auprès de son maître, qui lui dit: Que t'a dit Élisée? Et il répondit: Il m'a dit: Tu guériras!
15 Le lendemain, Hazaël prit une couverture, qu'il plongea dans l'eau, et il l'étendit sur le visage du roi, qui mourut. Et Hazaël régna à sa place.
De cette histoire quelques points d'instruction peuvent être déduits.
I. Vous ne pouvez pas prédire, d'après les premières dispositions naturelles d'un homme, de quoi il sera capable. Rien ne sauvera un homme que des habitudes fermes, des principes inébranlables et la grâce de Dieu pour les confirmer.
II. Les hommes sont capables d'une course où toute leur nature se révolte. Mais cela doit se faire par une réduction graduelle à un état inférieur. Les hommes dans les mauvais cours sont comme des personnes qui descendent des escaliers sinueux. Les escaliers supérieurs cachent les escaliers inférieurs, de sorte qu'ils ne voient que trois ou quatre marches devant eux. Les hommes suivent des cours de plaisir, de vice et de crime, ne voyant qu'un ou deux pas dans toute une carrière. C'est la raison et la philosophie de se tenir à l'écart des cours qui abaissent le ton moral de l'esprit. Ce sont les premières étapes qui conduisent un homme à se tromper dans de telles circonstances.
III. Soit nous avançons de force en force pour comparaître devant Dieu, soit nous nous éloignons, consciemment ou inconsciemment, de plus en plus de la première période d'innocence, de la première gloire, de la première foi. Prenons garde. Appelons Dieu à nos côtés et cédons-nous à sa volonté. Par la prière, par la foi et par la confiance en la puissance de Dieu, vivez afin qu'à toute heure le Fils de l'homme vienne, il vous trouve prêt et disposé à partir et à être avec Christ, ce qui est meilleur que la vie.
HW Beecher, Sermons, 4e série, p. 413.
Références : 2 Rois 8:7 . A. Edersheim, Elisée le prophète, p. 287. 2 Rois 8:9 . Clergyman's Magazine, vol. xiv., p. 25. 2 Rois 8:13 . S. Greg, L'héritage d'un profane, p.
142 ; J. Fordyce, Christian World Pulpit, vol. VIII., p. 323. 2 Rois 8:16 . Parker, vol. VIII., p. 196. 2 Rois 8:19 . JM Neale, Sermons in Sackville College, vol. III., p. 116. 2 Rois 8:28 ; 2 Rois 9:15 . A. Edersheim, Elisée le prophète, p. 287.