Commentaire de la Bible du sermon
2 Samuel 1:25
Ce poème doit beaucoup de son admirable au fait qu'il combine l'amour passionné de la patrie et le véritable amour d'un ami. Si jamais un homme est né pour l'amitié, c'était David le roi. Une et une seule fois au cours de sa longue vie mouvementée, il trouva un homme qu'il pouvait aimer avec la multitude d'énergie de son cœur ; et cet homme était le fils du roi, l'enfant chéri de la nation, la « beauté de la forêt » qu'on l'appelait, comme comme une gazelle il bondissait de rocher en rocher dans les montagnes ou s'élançait à travers le bois le plus épais.
L'hommage rendu par le poète à la beauté et à la force et aux prouesses glorieuses de son ami doit être complété par l'hommage que l'on sait qu'il a rendu à la noble générosité de son ami. Telle était la mémoire de David à l'unique ami personnel de sa vie. Il se plaisait à penser à l'éclat de son ami, à sa force, à son courage ; il était le champion d'Israël, le protecteur de ses compatriotes contre l'ennemi naturel, et maintenant l'ennemi triomphait et le jeune héros était tué. Le poème suggère quelques réflexions sur l'amitié.
I. Si l'un de nos amis venait à mourir demain, pourrions-nous trouver en lui quelque chose qui ait ennobli notre vie, quelque chose digne du nom majestueux d'amitié ? Sinon, si le lien était profane ou inutile, quelle honte, quel chagrin sera le nôtre en pensant à notre ami décédé.
II. Rappelons-nous que la tombe n'est pas le seul maître bien qu'elle soit l'une des plus amères. Nous pouvons maintenant, en ce moment, pendant que nous pouvons encore saisir les mains de nos amis, les voir et marcher avec eux, voir ce qu'est la véritable amitié. Comme le grand empereur Marc-Aurèle, nous pouvons tranquillement affirmer que nous devons cela à cet ami, et autre chose à un deuxième et à un troisième ; un encouragement bienveillant, une idée noble implantée, un enthousiasme, un devoir pénible accompli.
III. Et puis on peut espérer non seulement être réceptif, mais avoir pu rendre quelque chose dont nos amis ont bien utilisé. Une telle satisfaction vaut la peine d'être vécue et de prier pour elle.
HM Butler, Chaire contemporaine, vol. v., p. 99.
Référence : 2 Samuel 1:25 . AP Stanley, Bonnes paroles, 1873, p. 641.