2 Thesaloniciens 2:1

Le Rassemblement des Saints.

Nous avons maintenant devant nous le temps et la saison dont parle saint Paul dans le texte, et nous devons observer qu'il l'utilise non pas comme une terreur mais comme une attraction "nous vous en supplions" comme ceux qui ne s'en sépareraient pas. pour leur vie. L'avènement, un rassemblement, est aux yeux de saint Paul une perspective pleine de consolation. Qu'est-ce qui fait du monde le désert qu'il est ? C'est en grande partie celui dont le regroupement est une dispersion à retournement direct.

Il y a des sens, sans doute, où la dispersion est tolérable ; la séparation et la séparation des nations, non plus en divisant les mers et les déserts qu'en divisant les langues. Il serait insensé de dire que c'est pour n'importe quel homme une perte ou une affliction. C'est comme type qu'il faut le lire pour entrer dans sa signification. Le péché est la grande force de division. Le péché divise même ses joies. Là où est le péché, il y a l'égoïsme.

La main peut faire confiance à la main, les lèvres peuvent parler d'amour et de vœu d'affection, pourtant dans le péché même il y a une brèche, et dans le recul et le rebond il y a une rupture. Le péché est l'égoïsme caché dans l'acte ; égoïsme perçu dans les conséquences. Le péché est aussi bien dispersion dans ses amours que dans ses remords. Puisse-t-il fermer la catégorie sombre dans la page sombre du chagrin pour une de la lumière et de la consolation évangélique.

II. Sur le cœur aimant de saint Paul, un cœur grand et sans limite, pourtant tendu jusqu'à l'éclatement par la multitude de ses sympathies, gisait la douleur de la dispersion. Il le sentait dans tous les sens ; le sentit au loin. Encore plus amèrement, Paul ressentait cette dispersion comme un fardeau intolérable de suspense et d'angoisse, alors qu'il ne savait pas avec certitude comment une lettre avait été prise ou une injonction obéie, ou si une porte avait été ouverte pour un ministère réussi.

C'est la division des corps ou la division des âmes qui le distrait. Même la mort et vous pourriez penser que saint Paul aurait été au-dessus avec sa foi forte et son espérance brillante, même la mort l'a troublé. Il sentit comme une dispersion cette mort qu'il ne redoutait pas comme une destruction.

III. Par conséquent, avec saint Paul, comme à tous ceux dont le cœur est comme le sien, grand et chaleureux dans leurs affections et sympathies, il y avait un charme particulier dans la pensée de l'avènement comme un rassemblement. « Je vous en supplie », dit-il, comme si aucune autre supplication ne pouvait l'égaler en force, « par la venue de notre Seigneur Jésus-Christ et par notre rassemblement vers lui. Ici, nous nous rencontrons et nous nous séparons ; nous communiquons et nous séparons avec un sentiment d'inquiétude et d'insatisfaction qui nous laisse à la fin désolés.

A l'ami de notre âme, nous ne disons pas la moitié de ce que nous voulions dire ; nous n'avons pas dit ce que nous voulions dire, ou il a mal entendu ou mal interprété la chose parlée. Notre amour, il ne l'a pas lu ; notre humeur passagère, il a pris comme un changement d'affection ; notre âme parlant à son âme avec la voix de l'âme n'était pas reconnue comme étant celle de l'âme, et nous commençons presque à dire : « Je garderai mon amour jusqu'à ce qu'il puisse parler la seule langue des immortels. Quand Christ viendra ami, il rencontrera l'ami dans l'unité absolue, aucun nuage terrestre ni pécheur ne s'interposera ; sachant enfin comme connu, parce qu'aimé comme aimant.

CJ Vaughan, Penny Pulpit, nouvelle série, n° 514.

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