Actes 1:21

Le ministère chrétien

I. Considérez ce qui peut être recueilli, en ce qui concerne la fonction et les qualifications d'un apôtre, de cette partie de l'Écriture qui vous est présentée par les services du jour. Vous remarquerez que saint Pierre définit l'office comme celui d'être témoin de la résurrection du Christ, et exige que la personne désignée soit prise parmi ceux qui avaient été associés au Christ par ses ministères terrestres.

La résurrection est si bien l'incarnation de la rédemption que le christianisme tout entier, que ce soit en termes de preuves ou de doctrine, soit rassemblé en une seule vérité : « Le Seigneur est ressuscité, le Seigneur est vraiment ressuscité », qu'en témoignant de l'événement que Pâques commémore, ils ont témoigné de tout ce qu'un monde pécheur était le plus soucieux de savoir.

II. Mais pourquoi, si ce n'était que de la résurrection que les apôtres devaient être témoins s'ils témoignaient de tout en témoignant de cela était-il nécessaire que l'homme choisi pour l'apostolat fût choisi parmi ceux qui avaient été dès l'origine associés au Christ ? La nécessité est alléguée dans le texte, et ses raisons peuvent être facilement discernées. Ceux-là seuls étaient aptes à rendre témoignage que Christ était ressuscité, qui avait été beaucoup avec lui avant qu'il ne descende dans la tombe, et beaucoup avec lui après qu'il l'avait quitté.

Si les deux conditions ne sont pas remplies, il ne peut y avoir de témoignage convaincant. L'apôtre doit avoir été beaucoup avec Christ non seulement après sa résurrection, mais avant sa crucifixion ; car ainsi seul pouvait-il être apte à juger si c'était bien l'Être qui avait été cloué à l'arbre, qui prétendait maintenant avoir vaincu la mort. Nous voyons donc comment saint Pierre rassemble dans notre texte une juste description des qualifications d'un apôtre.

C'était la résurrection à laquelle ils devaient mettre l'accent et sur laquelle ils devaient insister, et si c'était de la résurrection que les Apôtres étaient appelés à être témoins, le fait qu'ils aient été associés du premier au dernier au Christ était indispensable à la plaçant leur témoignage hors d'atteinte des cavils. Nous voyons donc avec quelle convenance saint Pierre déclara que «de ceux qui nous ont accompagnés tout le temps que le Seigneur était parmi nous, doit-il être ordonné pour être témoin avec nous de sa résurrection».

H. Melvill, Penny Pulpit, n° 1858.

I. Nous voyons ici un secret de la force surhumaine qui a soutenu les Apôtres dans les épreuves ardentes par lesquelles ils étaient destinés à passer. Ils étaient forts, non à cause d'une possession secrète qui leur était propre en tant qu'apôtres, mais simplement parce que les mystères d'un autre monde, se refermant autour d'eux, étaient devenus une vision permanente, et émis par leur fidélité à l'œuvre de la grâce en eux, dans une conformité cohérente de pensée et d'action qui était au-dessus du monde.

Ils avaient donc, dans toute leur tenue, une unicité, une aisance, une dignité, une énergie, devant lesquelles les puissances de ce monde inférieur cédaient. Ils agissaient et souffraient ainsi, parce qu'ils vivaient et se mouvaient dans les réalités d'une création intérieure, qui donnait sa propre couleur et son propre ton à tous leurs points de vue et jugements. Mais ce pouvoir grave était indépendant de leur don spécial en tant qu'apôtres, et il était promis de demeurer dans l'Église pour toujours.

II. Cet aspect de la vie des Apôtres porte sur notre propre histoire. Nous sommes si enclins à considérer la vie décrite dans les Actes des Apôtres comme une sorte de forme héroïque du christianisme, qui a disparu, et que nous n'avons hérité que des possibilités d'un état inférieur, plus adapté aux circonstances réelles de la société moderne. Une telle supposition est fatale à toute haute sainteté ou fidélité réelle.

C'est d'ailleurs se méprendre sur le sens et l'objet même des Actes des Apôtres. Dans les Actes, nous voyons l'Église dans sa forme permanente, telle qu'elle est née par le séjour du Saint-Esprit et telle qu'il a été promis de continuer par la grâce de sa présence indéfectible jusqu'à la fin.

III. Les règles simples suivantes, par la grâce de Dieu, tendront à chérir cette pure lumière intérieure dont dépend l'augmentation de la perception spirituelle. (1) Remplissez certains des espaces vacants de la journée avec des prières éjaculatoires récurrentes. (2) Pratiquez le mépris sous une forme ou une autre, aussi simple soit-elle. (3) Étudiez parfois les Saintes Écritures en priant à genoux. (4) Apprenez à voir tous les actes, toutes les paroles et toutes les pensées, tels qu'ils apparaîtront au jour du jugement. (5) Méfiez-vous d'une religion qui dépend d'impulsions ardentes ou d'efforts occasionnels.

TT Carter, Sermons, p. 151.

Références : Actes 1:21 ; Actes 1:22 . H. Melvill, Voix de l'année, vol. ii., p. 386 ; Clergyman's Magazine, vol. vi., p. 88 ; Mgr Barry, Sermons du Cheltenham College, p. 333. Actes 1:22 .

Homiletic Magazine, vol. x., p. 99. Actes 1:23 . Chaire contemporaine, vol. v., p. 193. Actes 1:23 . Homiletic Quarterly, vol. III., p. 159. Actes 1:24 .

CJ Vaughan, Église des Premiers Jours, p. 19. Actes 1:25 . JN Norton, Chaque dimanche, p. 313 ; Mason, Chaire contemporaine, vol. iv., p. 193 ; Clergyman's Magazine, vol. ii., p. 156 ; Homiletic Quarterly, vol. iv., p. 106 ; TM Herbert, Esquisses de Sermons, p. 264. Actes 2:1 .

Spurgeon, Sermons, vol. xxx., n° 1783 ; J. Vaughan, Sermons pour enfants, 2e série, p. 148 ; 5e série, p. 93 ; J. Irons, jeudi Penny Pulpit, vol. x., p. 125. Actes 2:1 . Spurgeon, Sermons, vol. ix., n° 511 ; Chaire contemporaine, vol. vii., p. 297 ; Clergyman's Magazine, vol. vi., p. 280 ; M. Wilks, Christian World Pulpit, vol. je., p. 449 ; Homiletic Quarterly, vol. III., p. 161.

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