Commentaire de la Bible du sermon
Actes 17:26-31
Saint Paul à Athènes.
I. La nation juive avait existé pour témoigner de cette communion universelle entre les nations. Elle avait existé comme témoin contre ce qui tendait à les diviser et à les mettre en guerre. Il existait pour dire : « Le Dieu vivant et vrai vous a tous créés pour être un. Aucune pensée n'a été éveillée dans votre esprit sans son enseignement et ses conseils. Moi, le Juif, l'enfant d'Abraham, je me lève pour faire cette réclamation au nom du Dieu que j'adore.
Moi, le Juif, l'enfant d'Abraham, je me lève pour déclarer que vous, les hommes d'Athènes, avez eu une vocation divine, que le Dieu de tous vous a désignés pour jouer un rôle distinct et très remarquable dans son grand drame. "
II. Mais pourquoi Dieu a-t-il choisi les nations particulières ? Pourquoi a-t-il ordonné les temps d'avance et les limites de leur habitation ? Voici la réponse de saint Paul : « Afin qu'ils cherchent le Seigneur, s'ils le recherchent et le trouvent. Selon cette explication d'un apôtre inspiré, c'est Dieu lui-même qui a suscité les pensées et les questions des hommes sur son être et sa nature. Sans son premier mot, ils n'auraient pas pu exister ; sans sa présence et son inspiration continuelles, ils auraient dû cesser complètement.
III. Aussi audacieuse que soit cette déclaration, elle est moins surprenante que les mots qui suivent. Nous les connaissons si bien, ils ont tellement levé le dialecte de la chrétienté, que nous ne considérons pas à quel point ils sont horribles en eux-mêmes, combien ils sont plus remarquables par l'endroit où ils ont été prononcés, comment ils contredisent certains de nos plus maximes religieuses et philosophiques approuvées. « Bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous vivons, nous nous mouvons et avons notre être.
" Saint Paul considérait cette déclaration comme la seule grande protestation contre le panthéisme, et toutes les autres tendances mauvaises, à laquelle l'Athénien était passible; Il montre aux Athéniens que Dieu était leur Père. C'était parce qu'Il était le Père de leurs esprits parce qu'ils étaient des êtres spirituels créés à sa ressemblance spirituelle, créés pour le ressentir et le trouver, c'est pourquoi le concevoir sous l'une de ces notions, le projeter sous n'importe quelle forme matérielle, était si dégradant et abominable.
Toute l'indignation brûlante du Juif contre les dieux des collines et des bosquets se manifeste dans cette affirmation, qui est pourtant si pleine de tendresse pour tout païen, et qui ne pouvait être prononcée que par celui qui croyait que Dieu avait aimé le monde entier , et avait envoyé son Fils pour prendre sur lui la nature de l'habitant d'Athènes autant que de l'habitant de Jérusalem.
FD Maurice, Sermons, vol. v., p. 111.