Commentaire de la Bible du sermon
Actes 2:7-8
I. Il n'y a que deux postulats nécessaires à la foi de la Pentecôte, ou Pentecôte : le premier, Dieu est Tout-Puissant ; et le second, le christianisme est de Dieu. Compte tenu de ces deux principes, tout est intelligible. Le nouvel Évangile était une parole, était un message, était un témoignage, était une proclamation ; c'étaient ses noms pour lui-même. Il doit donc trouver une voix et se faire entendre. Ce fut un échec si ce n'était pas le cas.
Il doit y avoir un miracle. Les yeux et les oreilles des hommes doivent être mis au courant de l'intervention de Dieu, doivent être sollicités, comme saint Pierre les appelle à cette occasion : « Il a répandu ce que vous voyez et entendez maintenant. Je ne sais pas comment l'Evangile aurait pu sortir de la petite Palestine ; sinon comment l'Evangile aurait-il pu gagner, en premier lieu, l'attention de l'humanité.
II. Ces Galiléens parlent encore. Chacun d'eux, étant mort, parle pourtant. Aucun philosophe, aucun poète, aucun orateur, n'a jamais parlé comme ils parlent. Avoir écrit une page de la Bible, c'est avoir l'immortalité de la parole. Il n'y a pas de livre comme celui-ci, ses ennemis eux-mêmes étant des juges. Les hommes sentent que la Bible est pour eux quelque chose qu'aucun autre livre n'est. Il a des paroles de vie éternelle, qui doivent être entendues dans leur intégrité, et entendues dans la langue de naissance. Comment est-ce et pourquoi ? L'Esprit de Dieu a touché leurs lèvres et c'est donc la vie ou la mort d'écouter.
III. L'Esprit de Dieu n'est pas mort mais vivant. Le miracle de la Pentecôte était un signe, était un symbole, était une proclamation de quoi ? De l'avènement du Saint-Esprit, dans toute sa plénitude, pour demeurer avec nous pour toujours. Nous voulons toujours le Saint-Esprit de Dieu; et pourtant, comme autrefois, il vit et travaille dans l'Église du Christ. Pas dans l'Église en tant qu'établissement, en tant qu'institution, en tant qu'agrégat de l'humanité ou en tant que centre de culte.
C'est en faisant des temples de pierres séparés que l'Esprit construit en un seul le grand temple. C'est en ouvrant à l'âme qui prie les secrets de l'Écriture, que l'Esprit fait parler et prêcher ces Galiléens morts depuis longtemps. En portant une oreille spirituelle à l'énoncé spirituel, afin que les choses spirituelles puissent être interprétées au spirituel dans ce qui est le langage commun, immuable des cœurs et des âmes.
CJ Vaughan, Temple Sermons, p. 35.