Commentaire de la Bible du sermon
Actes 9:19-30
Damas Arabie Jérusalem.
On voit dans ce chapitre :
I. Le soin minutieux que Dieu porte à Son peuple. Il donne à Ananias la rue et la maison de la grande ville de Damas où Paul est assis dans son aveuglement, et l'y envoie à son secours. Mais bien que la commission soit arrivée à Ananias de manière surnaturelle, nous ne devons pas imaginer que des choses similaires, je veux dire, en nature, bien que de degré inférieur ne se produisent pas maintenant. Que le peuple de Dieu se console donc, où qu'il soit et quelle que soit sa situation. Dieu sait tout d'eux, et d'une manière ou d'une autre, Il manifestera Son attention pour eux. Ses lettres sont toutes adressées avec précision, et aucune d'entre elles ne s'égare.
II. Dieu donne une formation spéciale pour un travail spécial. Cela a été fourni à Paul, non seulement par sa conversion, mais par ses communications avec le Seigneur en Arabie. Celui qui prêcherait l'évangile avec puissance doit être lui-même un croyant dans le Seigneur. Le secret de l'éloquence vraie et émouvante en chaire est, après la puissance du Saint-Esprit, celui que l'abbé français a fort heureusement appelé « l'accent de conviction » chez l'orateur.
Celui qui voudrait prêcher aux autres doit être bien seul avec sa Bible et son Seigneur, sinon quand il apparaîtra devant son peuple, il les enverra dormir avec ses platitudes inutiles, ou les affamera avec ses vanités vides.
III. Nous apprenons enfin à accueillir cordialement les nouveaux convertis et les nouveaux venus dans l'Église. Ananias y est allé dès qu'il a été envoyé et a dit : « Frère Saul ! » Comme ces mots ont dû ravir le cœur de l'aveugle ! Encore une fois, en traitant avec les jeunes convertis, combien certains sont lents à croire en l'authenticité et la minutie de l'œuvre de Dieu ! Il n'en était pas ainsi de Barnabas, et il ne devrait pas en être ainsi de nous.
WM Taylor, Paul le missionnaire, p. 47.