Actes 9:5

Cette déclaration indique :

I. Aux impressions passées. De nombreuses personnes considèrent cet événement surprenant comme la première et la seule période pendant laquelle le Sauveur a sollicité les services d'un homme ardent ; que sans aucune préparation interne préalable, il a été changé dans tout le courant et les buts de sa vie. Mais cela ne peut pas être tout à fait vrai. Que ce fut le moment décisif de son histoire, cela ne peut être question. La grande transformation a alors eu lieu, mais l'Esprit Divin avait été à l'œuvre en lui auparavant.

Il y avait eu des influences et des arguments à l'œuvre dans l'esprit de saint Paul, et ceux-ci avaient été les aiguillons contre lesquels il s'était rebellé. Et quelles étaient ces expressions passées, et d'où provenaient-elles ? Je pense qu'ils doivent provenir de son éducation et de son expérience. Il était impossible qu'avec sa nature candide, il ait été témoin de la vie pure, aimante et dévouée de ces hommes et femmes qu'il avait jetés en prison, et ne se soit pas interrogé sur la foi qui avait tant accompli en eux.

Et puis le même professeur aux pieds duquel il était assis en tant qu'érudit vénérant avait parlé de cette nouvelle religion d'une manière qui semblait impliquer qu'il avait dans son propre esprit une demi-conviction de sa vérité. Ces choses formaient les aiguillons qui piquaient Saül, contre lesquels il luttait.

II. Ces mots ne renvoient pas seulement aux impressions passées, mais ils décrivent les luttes présentes. Beaucoup d'hommes sont conscients de cette bataille qui se déroule en eux depuis des années ; cette lutte de ce qu'il sait être juste pour le péché qu'il aime si bien.

III. Ces mots proclament une certaine misère et une défaite future. Il ne pouvait y avoir que du malheur et de l'échec à la suite de la voie suivie par Saül, de l'opposition qu'il offrait au progrès du royaume du Christ. Il lui était inutile de donner des coups de pied contre les aiguillons ; ils ne l'ont piqué que plus durement ; la résistance n'a servi à rien ; il ne pouvait lutter avec succès contre une puissance supérieure. C'est une leçon qui semble assez vraie, mais elle est difficile à apprendre.

Il n'y a qu'une voie sur deux pour s'incliner et reconnaître la grâce et la puissance de Christ, ou vous opposer résolument à Christ, et enfin être brisé comme une barre de fer. Car les ennemis de Christ deviendront son marchepied.

W. Braden, Penny Pulpit, n° 516.

Références : Actes 9:5 . Spurgeon, Sermons, vol. xii., n° 709. Actes 9:5 ; Actes 9:6 . Ibid., vol. xxvi., n° 1520.

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