Amos 9:2

Quelle variété, quel dédoublement d'expression pour représenter comme tout à fait impossible que les partis ici menacés pussent échapper à la vengeance de leur Dieu ! Peu importe où ils pourraient être, ou où ils pourraient aller, l'agence de la vengeance est toujours à portée de main. Ces paroles nous affirment la grandeur, la certitude, l'ubiquité de la vengeance divine.

I. Considérez le texte tel qu'il est illustré dans le cas des Juifs. Si c'était spécialement dans la destruction de Jérusalem que ces menaces s'accomplissaient, il est facile de montrer qu'en même temps, aussi bien avant qu'après, la vengeance, comme par une sorte d'instinct naturel, s'empara des Juifs où qu'ils fussent. trouvé. L'histoire des Juifs, depuis leur exil de Jérusalem, a été une histoire de méfaits féroces, honteux pour les nations de la terre, d'extorsion, de mépris, de haine, de cruauté ; l'histoire d'un peuple que tout autre semblait vouloir exterminer, ou ne conserver que pour opprimer. Le serpent et l'épée semblaient partir partout où se trouvaient les exilés.

II. Le texte fait référence à tous les hommes ainsi qu'aux Juifs. Dans l'espèce d'instinct avec lequel la vengeance a paru suivre les exilés de Judée ; dans l'association mystérieuse mais indissoluble entre eux-mêmes et la souffrance ; nous n'avons que le tableau de ce qui a été universellement attribué aux exilés du paradis. Ils peuvent traverser l'océan et gravir la montagne et plonger dans la caverne, mais ne peuvent jamais se cacher de la conscience, qui, armée de pouvoirs effrayants, est toujours prête à mettre sur eux le sceau des délinquants, et à exiger d'eux une partie des peines d'infraction. La commission du péché semble produire le ministère de la vengeance ; son cri se fait entendre dès que le plaisir coupable a été savouré.

III. Les mots du texte peuvent être appliqués à la seconde venue du Christ. Le décor de la dernière redoutable assise est introduit dans chaque district, oui, dans chaque maison du monde ; et il ne balaie pas la terre de ses habitants et ne les rassemble pas confusément en une seule cour de justice, mais il étend cette cour de justice sur toute la terre ; de sorte que partout où se trouve un homme, là s'élève le trône blanc, là sont les livres ouverts, et là sonne la trompette.

H. Melvill, Penny Pulpit, n° 2541.

Références : Amos 9:7 . Homiletic Magazine, vol. vii., p. 330. Amos 9:9 . Spurgeon, Sermons, vol. xiv., n° 825 ; Ibid., matin après matin, p. 172. Amos 9:11 .

Homiletic Magazine, vol. vii., p. 331. Amos 9:13 . Spurgeon, Sermons, vol. vi., n° 296. Amos 9:13 . Ibid., vol. viii., n° 466 ; F. Hastings, Christian World Pulpit, vol. xxix., p. 261. Amos. R. Smith, Lanterne du prédicateur, vol. iv., pages 535, 599, 673, 727.

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