Commentaire de la Bible du sermon
Apocalypse 1:6
I. (1) La substitution dans la Version Révisée d'"un royaume" pour "rois" met les promesses de la nouvelle dispensation en relation directe avec les faits de l'ancienne. La langue de saint Pierre et saint Jean n'était pas une monnaie nouvelle. Ce n'était qu'une adaptation à l'Israël selon l'Esprit des titres et distinctions accordés jadis à l'Israël selon la chair. Il y avait une nation sainte, un peuple particulier, un sacerdoce royal, avant le christianisme.
Elle ne s'est agrandie, développée, spiritualisée que sous l'Evangile. La mention du royaume relie le Sinaï à Sion, l'ancien au nouveau. (2) Mais aussi, si nous perdons l'idée du royaume, nous perdons avec elle l'idée la plus précieuse du passage. Un royaume désigne un tout organisé et uni ; elle implique consolidation et harmonie. Il ne suffit pas que nous réalisions l'individu chrétien comme un roi ; nous devons le considérer comme un membre d'un royaume.
La solitude, l'isolement, l'indépendance sont des idées inséparables du trône royal ; mais ce n'est pas la vraie conception du disciple du Christ. Il est avant tout membre d'un corps. Le royaume de Dieu, l'Église du Christ, existe pour une fin définie. Ses rois citoyens ont chacun leurs propres fonctions ; effectuer chacun leurs différentes tâches ; apporter chacun ses nombreux dons à l'accomplissement de cet objectif.
II. Et comment définir cette finalité ? Me direz-vous que l'Église a été plantée pour le salut des âmes individuelles, votre âme et la mienne ? Direz-vous que sa conception était l'amélioration de la société humaine ? Ce ne sont que des objets intermédiaires et secondaires dans son établissement. Sa fin finale et son objectif sont bien plus élevés que cela. Ce n'est rien de moins que la louange et la gloire de Dieu. Le royaume est donc un sacerdoce.
Ses rois citoyens sont aussi des prêtres citoyens. Sous l'ancienne dispensation, une nation était choisie parmi toutes les nations. Nous sommes les héritiers de ses privilèges, de ses fonctions, de ses ministères. Un service plus noble, en effet, est le nôtre. Le thème de notre louange et de notre action de grâces, la naissance humaine, la vie humaine, la passion, la résurrection, du Fils de Dieu incarné, le thème de tous les thèmes, transcende de loin les conceptions qui inspiraient le culte de l'ancienne dispensation.
Mais en ce qui concerne cette idée d'un royaume qui est aussi un sacerdoce, l'Église du Christ est maintenant la continuation directe ou le développement immédiat de l'Église des Israélites. Réalisez d'abord votre consécration sacerdotale, puis apprenez à exercer vos fonctions sacerdotales.
JB Lightfoot, Sermons lors d'occasions spéciales, p. 191.
I. L'homme qui fait la volonté de Dieu règne en lui-même sur un royaume. Dans un aspect, Dieu est le Roi du royaume ; sous un autre aspect, le chrétien lui-même est roi. L'autonomie est l'une des premières leçons que Jésus-Christ enseigne à ses disciples, et c'est une leçon qui est plus ou moins liée à toutes les autres.
II. L'homme qui vit pour Christ, et qui vit pour Christ, gouverne les autres. (1) Par la vérité qu'il a reçue et qu'il avoue, il règle la pensée, l'opinion, les idées, les doctrines, les croyances. (2) Par les principes sur lesquels il agit, le disciple chrétien gouverne la conscience et le cœur des autres hommes. (3) Par son caractère, le chrétien forme et façonne le caractère des autres. (4) Par sa conduite, le chrétien règle les actions des autres.
S. Martin, Comfort in Trouble, p. 251.
I. Le sacrifice qu'est-ce que c'est ? Le sacrifice du chrétien, c'est lui-même dans le travail, lui-même dans le culte, lui-même dans la souffrance, lui-même dans toute la vie et lui-même dans la mort.
II. Qu'est-ce que l'autel ? L'autel de notre sacrifice est notre chance. Dieu nous donne les moyens de rendre service aux autres, et il met en contact personnel avec nous ceux qui ont besoin des soins dont nous sommes capables. C'est l'autel des opportunités.
III. Qu'est-ce que le temple ? Le temple dans lequel un chrétien sert en tant que prêtre est tout endroit dans lequel il vit et se déplace. Sous la loi lévitique, il y avait un lieu de sacrifice choisi par Dieu ; sous la dispensation de l'Évangile, toute la terre est une terre sanctifiée.
S. Martin, Comfort in Trouble, p. 263.
I. « À Lui. Pourquoi à Lui ? (1) Il nous a aimés de toute éternité ; (2) Il nous a lavés de nos péchés dans Son propre sang ; (3) Il nous a faits rois et sacrificateurs.
II. Règle royale « Gloire et domination » ; domination impériale; règne partout; domination sur tout; le gouvernement vu être sur son épaule, le sceptre connu pour être dans sa main, la couronne visible sur sa tête.
III. "Pour toujours." Comme il y a peu qu'on voudrait être pour toujours. Quels échos les mots éveillent-ils, « A Lui soient gloire et domination pour les siècles des siècles » !
S. Martin, Comfort in Trouble, p. 274.
Références : Apocalypse 1:7 . HJ Wilmot-Buxton, Waterside Mission Sermons, n° 12 ; Homiletic Magazine, vol. vii., p. 341. Apocalypse 1:8 . Homiliste, 2e série, vol. III., p. 481 ; W. Landels, Christian World Pulpit, vol. xxiii., p. 129.