Apocalypse 21:1

Avec ce verset commence le dernier passage du livre de Dieu : la révélation des choses au-delà de la fin. Maintenant, le voile se lève pour la dernière fois, et nous voyons le nouvel univers. Celui qui au commencement créa le ciel et la terre révèle maintenant au regard de la foi son second et dernier monde. Il serait vain de dire qu'il ne peut y avoir de sens littéral à notre texte. Assurément, il plaira au Créateur d'ordonner son nouvel univers afin qu'il y ait là des scènes qui répondent à notre terre et aucune scène qui répondent à notre mer.

Mais il est clair que le but principal de l'expression est spirituel. Nous devons mettre devant nous, comme nous lisons, non pas tant un état dans lequel nous ne regarderons jamais une perte d'eaux agitées, qu'un état dans lequel la mer de l'âme sera à jamais disparue.

I. Nous lisons ici que toutes les agitations tumultueuses et les changements véhéments seront là-bas. À maintes reprises dans les Écritures, nous trouvons que la mer est l'image de l'agitation humaine. Dans le nouvel univers, cette mer ne sera plus. Ses vagues seront silencieuses enfin et pour toujours; aucune des agitations pécheresses, aucune des passions montantes, qu'elles soient des personnes ou des nations, ne s'imposera pendant la durée sans fin du nouvel univers sur cette vie parfaite et ce repos parfait de sainteté et de joie.

II. Nous lisons ici qu'il n'y aura plus de séparation. À l'époque où Dieu fit écrire la Bible encore plus qu'aujourd'hui, la mer était une chose séparatrice. Chaque année, à cette époque, avant que la boussole du marin ait tracé de nouveaux chemins dans les profondeurs, bien près de Saint-Michel à Pâques, la mer, selon le terme romain, était « fermée ». Les eaux féroces et terribles étaient à peine traversées par une seule voile. La terre de la terre, l'ami de l'ami, a été barrée ces longs mois par la mer déchirante.

Ici, au mieux, cœur à cœur, c'est comme d'île en île, avec des eaux profondes entre les deux, même lorsque ces eaux sont le plus souvent traversées ; là, cœur à cœur, formera, pour ainsi dire, un continent brillant, beau et continu de sympathie et de joie mutuelle, ensemble pour toujours avec le Seigneur.

HCG Moule, Sermons de Fordington, p. 107.

I. Considérons cette grande et bienheureuse promesse comme la révélation d'un avenir où il n'y aura plus de mystère douloureux. Nous regardons le large océan, et au loin il semble se confondre avec l'air et le ciel. Des brouillards se forment à sa surface. Tout à coup s'élève au bord de l'horizon une voile blanche, qui n'était pas là tout à l'heure ; et nous nous demandons, en regardant de nos collines, ce qu'il peut y avoir au-delà de ces eaux mystérieuses.

Et pour ces peuples anciens, il y avait des mystères que nous ne ressentons pas. Que verrions-nous si la profondeur et la distance étaient anéanties, et que nous voyions ce qu'il y a là-bas et ce qu'il y a là-bas ? Et notre vie n'est-elle pas également entourée de mystère ? Certainement, pour certains, cela ne devrait pas venir comme la moins noble et précieuse des pensées de ce qu'est cette vie future, "Il n'y aura plus de mer", et les mystères qui viennent de la limitation miséricordieuse de Dieu de notre vision et de certains des mystères qui viennent de l'interposition sage et providentielle de Dieu d'obstacles à notre vue auront disparu.

II. Le texte nous parle d'un état à venir lorsqu'il n'y aura plus de puissance rebelle. Dans l'Ancien Testament, les inondations sont souvent comparées à la rage des peuples et à la rébellion de l'homme contre la volonté de Dieu. Notre texte est une promesse bénie que, dans cet état saint auquel la vision apocalyptique porte nos espoirs ardents, il y aura la cessation de tout conflit contre notre meilleur Ami, de toute réticence à porter son joug dont le joug apporte le repos à l'âme. L'opposition qui se trouve dans tous nos cœurs sera un jour maîtrisée.

III. Le texte prédit un état de choses dans lequel il n'y aura plus d'inquiétude et de troubles. La vie est un voyage sur une mer agitée ; les circonstances changeantes se succèdent, comme les vagues indiscernables du grand océan. Sur le rivage céleste se tient Christ, et il y a du repos là-bas. Il n'y a plus de mer, mais un repos ininterrompu, une béatitude immuable, une stabilité perpétuelle de joie et d'amour dans la maison du Père.

A. Maclaren, Sermons in Manchester, 2e série, p. 325.

Références : Apocalypse 21:1 . Homiletic Quarterly, vol. je., p. 98 ; vol. XII., p. 77 ; HJ Wilmot-Buxton, Waterside Mission Sermons, 2e série, n° 15 ; Spurgeon, Soir par Soir, p. 356 ; RA Bertram, Christian World Pulpit, vol. ii., p. 136 ; Ibid., vol. iv., p. 332 ; PW Darton, Ibid.

, vol. xxxii., p. 73. Apocalypse 21:2 . GEL Cotton, Sermons to English Congregations in India, p. 179 ; JB French, Christian World Pulpit, vol. xxv., p. 195. Apocalypse 21:3 . HP Liddon, Ibid., p. 1.

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