Cantique des Cantiqu 2:17

Quels que soient l'usage et l'intention premiers de cette phrase, elle décrit une attente et une joie à venir ; une attente sous les ténèbres et l'ombre, et une joie de venir avec la lumière. Et donc les mots répondent bien au but de suggérer la vérité, qu'il y a beaucoup de choses dans la vie et le destin qui sont à attendre.

I. Nous attendons le repos. Si la question était posée, l'homme est-il fait pour le travail ou pour le repos ? la réponse serait mitigée et nuancée. Il est destiné au travail, il est destiné au repos ; l'un est sa condition, l'autre est sa fin. Le labeur incessant est la caractéristique la plus importante de la vie humaine. Tandis que le soleil parcourt la terre, il appelle la plupart de ceux sur qui il brille à un dur et lourd labeur, jusqu'à ce que son coucher les renvoie à un bref repos.

Et ce repos se trouve principalement dans le sommeil, la mort nocturne à la vie, comme si le repos ne faisait pas partie de la vie consciente de l'homme. Nous mourons en quelque sorte à ce quotidien de labeur, pour nous reposer, et partons ainsi dans un monde de liberté qui nous est révélé par des fragments de rêves dont nous nous souvenons par hasard. Maintenant, sûrement, c'est une indication que l'autre mort nous introduit dans un monde de liberté et de repos absolus ; car la liberté et le repos sont corrélatifs.

Le repos est quelque chose à attendre au temps de Dieu. S'en emparer indûment, c'est la ruine ; il brise le moule dans lequel notre vie est coulée. L'attendre patiemment rend le labeur supportable et nous assure que nos vies extérieures ne sont pas une parodie des espérances forgées en nous. Un matin, cette ombre s'enfuira. Dans l'église de Saint-Nazaro à Florence se trouve une épitaphe sur la tombe d'un soldat, aussi digne de toute la course laborieuse que de sa propre vie agitée, « Johannes Divultino, qui ne s'est jamais reposé, se repose silence ! » Nous disons de nos morts : « Ils se reposent de leurs travaux.

II. Nous attendons le renouvellement des pouvoirs perdus. Saint Paul parle de la rédemption du corps comme de quelque chose qu'on attend. Il ne parle pas d'une doctrine étroite d'une résurrection physique, mais d'un renouvellement de l'existence et d'une restauration des pouvoirs perdus.

III. Nous attendons le perfectionnement complet du caractère. Nous sommes liés, non pas à l'accomplissement, mais à l'espoir de celui-ci par la lutte vers celui-ci. Et c'est la lutte, et non l'accomplissement, qui mesure le caractère et préfigure le destin.

IV. Nous attendons le renouveau de l'amour séparé. L'amour peut subir une éclipse, mais il n'est pas envoyé gémir dans les ténèbres éternelles. Il est aussi sûr que Dieu lui-même que l'amour humain revendiquera le sien.

V. Nous attendons que le mystère soit ôté de la vie. Le mystère peut rester, mais ce sera un mystère harmonieux. Le doute accusateur, l'apparente contradiction, la douloureuse incertitude disparaîtront, et nous verrons « face à face » et connaîtrons comme nous avons été connus.

VI. Nous attendons une restauration complète dans la présence de Dieu.

TT Munger, La liberté de la foi, p. 379.

À son plus long, la nuit ne peut exécuter que ses heures désignées. L'ensemble de la détresse qui doit être dans ce monde était une quantité prédéterminée et fixe. Plus nous vieillissons, plus il devrait être facile de dire : « Jusqu'au lever du jour ».

I. Il y a quatre choses qui me semblent faire la nuit de cet état présent. (1) Indistinction. Nous voyons très peu de chemin, et ce que nous voyons est si imparfait, et nous faisons de si tristes erreurs. (2) L'oppression. Qui n'a pas ressenti le poids de la nuit ? N'avons-nous pas tous eu conscience d'un pouvoir que nous ne pouvions pas exprimer une crainte, un sentiment énervant de l'inconnu, tout autour de nous ? (3) La solitude fait une grande partie du sentiment de la nuit.

(4) Le manque de la présence ressentie de Dieu. Ce monde est simplement ce qu'il est parce que Christ n'y a pas la place qui lui revient. Toutes les autres choses, quelles qu'elles soient, deviennent sombres à la suite de cette éclipse unique.

II. Mais il y a des signes, des signes lumineux, que la joie du matin arrive. Seules deux prophéties non réalisées se dressent entre nous et le second Avent. (1) L'évangélisation du monde entier ; mais déjà l'Évangile est un témoignage au monde entier. (2) La restauration des Juifs ; mais il est tout à fait possible que cette restauration suive, et non précède, sa venue. Mais sinon, leur retour pourrait occuper un si petit espace de temps, qu'une nation pourrait littéralement naître en un jour.

J. Vaughan, Cinquante Sermons, 4e série, p. 258.

Références : Cantique des Cantiqu 2:17 . HJ Wilmot-Buxton, Waterside Mission Sermons, 1ère série, p. 53. Cantique des Cantiqu 3:1 . Spurgeon, Matin par Matin, p. 19 ; JM Neale, Sermons sur le Cantique des Cantiques, p. 127.

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