Colossiens 1:27

Le Christ, le siècle et l'Église.

I. Le caractère de notre époque. C'est un âge particulier. Quoi qu'on en dise à l'avenir, on n'affirmera pas du moins que c'était une époque de singularité maigre et sans marque. Cela peut en effet ne pas être utile à la distinction individuelle. Je ne sais pas si l'ensemble ou le type personnel n'est pas submergé à notre époque, et l'individu avec sa marque et son affirmation de soi perdu dans la liberté et la liberté mêmes dont les hommes ont appris à jouir.

Mais l'âge lui-même est assez marqué. Il est différent de tous les autres. (1) C'est un âge de grand pouvoir sur les conditions matérielles. Dans les générations précédentes, les hommes étaient soit indifférents à la nature, amicaux avec la nature, soit terrifiés par la nature. (2) En aucune façon le résultat de ce triomphe sur la nature ne s'est manifesté plus clairement que dans ce que nous considérons comme le deuxième trait frappant que présente l'époque, à savoir l'intercommunication hautement développée entre toutes les parties du monde.

(3) C'est un passage naturel de cette condition de notre temps à l'autre que nous notons, celle de son individualisme largement répandu. (4) De tout cela, il s'ensuit nécessairement que l'esprit de notre temps sera matérialiste, aussi bien dans ses recherches intellectuelles que dans sa conduite et son action.

II. L'âge étant tel, il a besoin d'une inspiration d'ordre moral qui puisse diriger ses énergies et contrôler sa mauvaise tendance. Cette inspiration, ce gouvernement, cette loi, c'est Jésus-Christ, qui a été désigné par Dieu comme le Sauveur, et par son Esprit le Sanctificateur des hommes. C'est la lumière dans laquelle les siècles doivent marcher ; Son l'enseignement, par lequel ils sont instruits; A lui la présence vivante, réelle, immédiate dont ils s'animent, autour de laquelle ils se rassemblent, et dont, enfin, l'âge deviendra enfin le corps propre et seyant.

(1) Christ doit être appréhendé par l'âge dans sa réalité historique. (2) Christ doit aussi être ressenti par l'âge comme une présence personnelle. (3) L'âge a besoin d'appréhender Christ dans la qualité suprêmement spirituelle de sa personne et de son œuvre.

LD Bevan, Le Christ et l'âge, p. 3.

I. Notez certains des résultats généraux qui découlent de cette relation de Christ avec Son peuple. (1) Être en Christ, c'est avoir Christ interposé entre vous et la condamnation de la loi. (2) Le croyant, comme en Christ, a vraiment accompli la justice de la loi et a répondu à toutes ses exigences, soit pour l'obéissance, soit pour la punition. (3) Le croyant, comme en Christ, est accepté par le Père.

(4) Le Christ, dans le croyant, est l'Auteur d'une vie nouvelle en lui. (5) Christ, dans le croyant, détruit la puissance du péché en lui. (6) Le Christ, dans le croyant, nous conduit à rechercher la transplantation des grâces qui l'ornaient dans le croyant.

II. Remarquez comment, en vertu de cette relation entre Lui et eux, Christ est pour Son peuple l'espérance de la gloire. (1) Il l'est parce que de leur relation ressentie avec Lui, le fardeau du péché est enlevé de leur conscience, et ils sont capables, avec une certaine confiance, de considérer Dieu comme réconcilié avec eux et comme leur Ami et Père. (2) Il l'est, comme vivant et régnant avec son peuple, et se l'assimilant à lui-même.

AD Davidson, Conférences et Sermons, p. 292.

Références : Colossiens 1:27 . Parker, analyste de chaire, p. 61 ; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. vii., p. 228 ; Spurgeon, Sermons, vol. xxix., n° 1720 ; Homiliste, 2e série, vol. ii., p. 530 ; 4e série, vol. je., p. 165 ; Expositor, 1ère série, vol. ix., p. 284. Colossiens 1:27 ; Colossiens 1:28 . Homiletic Quarterly, vol. je., p. 541.

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