Daniel 2:34

I. Nous voyons dans le songe de Nabuchodonosor le grand fait que le royaume de Dieu, le royaume du Christ, le royaume de la vérité, doit enfin être suprême sur tous les autres royaumes. D'autres royaumes ont toujours représenté jusqu'ici des idées et des forces du mal. Depuis le début, même jusqu'au moment présent, il n'y a pas encore eu un seul royaume qui ait visé suprêmement le bien-être du monde. Tous, sans exception, ont été égoïstes et agressifs, visant à l'accession de territoire et à l'augmentation du pouvoir et de la richesse.

L'image que vit Nabuchodonosor ne tomba pas d'elle-même. Il n'a pas été détruit par une bande d'ennemis. Elle fut détruite par miracle, par une pierre taillée dans la montagne sans mains. Nous voyons en cela un type du fait que la grande puissance, la puissance qui doit être dominante dans notre monde, qui doit croître et se déplacer et frapper tout mal est une puissance miraculeuse, une puissance céleste.

II. On note le contraste apparent entre l'agent qui détruit le mal et le mal qui doit être détruit. Une image prodigieuse qui est le mal ; une pierre, toute petite au début, taillée dans la montagne sans mains c'est le bien. Il en a toujours été ainsi. Ce qui est de détruire le mal est d'abord petit et méprisé, et les hommes s'en moquent et le traitent avec moquerie. Qu'était le Christ selon toute apparence pour qu'il assume le rôle de destructeur du mal ? Il était comme une racine sur un sol sec.

C'était un homme obscur, d'une ville obscure, dans une partie obscure de la Palestine, sans ce que le monde considérerait maintenant comme une éducation. C'était l'homme qui prétendait se présenter comme le grand, le seul vainqueur de l'erreur, du péché et de la mort ; dont le nom devait combler, dont l'amour devait inspirer, et dont le travail était de sauver le monde. Si cette pierre puissante se déplace avec un aspect menaçant vers toutes les incarnations du mal, il revient à chacun de nous demander comment nous nous situons par rapport à elle.

Comme les roues d'Ézéchiel, il est plein d'yeux. Partout où il voit la bonté, la foi, l'amour, il les laisse debout. Il ne casse pas le roseau meurtri. Mais pour ceux qui résistent, il n'y a pas d'échappatoire. Il n'y a rien de plus fatal que le défi de l'amour.

E. Mellor, L'ourlet du vêtement du Christ, p. 219.

Références : Daniel 2:35 . JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. ii., pp. 232, 244. Daniel 2:41 ; Daniel 2:42 . Le mensuel du prédicateur, vol. vi., p. 310.

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