Deutéronome 13:1

I. Si le texte nous enseigne comment le vrai prophète juif parlerait à son peuple, et dans quel esprit ils l'entendraient, il nous apprend à nous qui le lirons comment nous devons recevoir ses paroles. La véritable signification des prophéties est ressentie lorsqu'elles sont considérées en relation avec le cours du gouvernement divin. L'interprète ne doit être entendu que s'il nous parle d'abord d'un Dieu présent, de Celui qui est en alliance avec nous, comme il l'a été avec nos pères, qui nous appelle à chaque heure à nous détourner de nos idoles pour lui. Si ce n'est pas la substance de son enseignement, si toutes ses prédictions n'en découlent pas, il ne parle pas dans l'esprit de l'Écriture ; pour nous, en tout cas, il parle faussement.

II. Ce que j'ai dit de la prophétie s'applique aussi aux miracles. Le texte ne les sépare pas, nous non plus. Nous nous tournons vers les signes et les prodiges du Nouveau Testament, comme dans l'Ancien, pour prouver que Dieu les parlait. N'avons-nous pas plutôt besoin de l'assurance que Dieu parle pour expliquer les signes et les prodiges ? Si nous essayons de monter du signe vers Dieu, le trouvons-nous vraiment jamais ? Comme nous pensons méchamment à l'Evangile quand nous supposons qu'il ne peut pas être présenté à la fois au cœur et à la conscience des hommes pécheurs, mais doit être introduit avec une longue série de preuves que la grande majorité des gens ont beaucoup plus de mal à recevoir que ce qui est prouvé, non, que je soupçonne qu'ils ne reçoivent jamais jusqu'à ce qu'ils l'aient d'abord embrassé.

FD Maurice, Les Patriarches et législateurs de l'Ancien Testament, p. 274.

Référence : Deutéronome 13 Parker, vol. iv., p. 229.

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