Deutéronome 19:5-6
5 Un homme, par exemple, va couper du bois dans la forêt avec un autre homme; la hache en main, il s'élance pour abattre un arbre; le fer échappe du manche, atteint le compagnon de cet homme, et lui donne la mort. Alors il s'enfuira dans l'une de ces villes pour sauver sa vie,
6 de peur que le vengeur du sang, échauffé par la colère et poursuivant le meurtrier, ne finisse par l'atteindre s'il y avait à faire beaucoup de chemin, et ne frappe mortellement celui qui ne mérite pas la mort, puisqu'il n'était point auparavant l'ennemi de son prochain.
I. Il y en a beaucoup, en plus du meurtrier d'Urie, qui ont besoin de crier avec lui : « Délivre-moi de la culpabilité du sang, ô Dieu. (1) Cette charge peut avoir une applicabilité effrayante aux ministres chrétiens. Si les ministres négligent d'avertir les méchants, s'ils éloignent du peuple quelque partie du conseil de Dieu, le sang gît à leur porte ; l'ange de la vengeance est à leur poursuite. (2) Considérez cette chose subtile et indéfinissable appelée influence.
Pouvez-vous dire en conscience que vous avez toujours exercé votre influence pour le bien, jamais pour le mal ? Si dans un cas vous l'avez utilisé pour le mal, le sang gît à votre porte. Vous avez versé le sang des âmes, et la vie de votre propre âme est justement perdue.
II. Le refuge spirituel du pécheur est Jésus-Christ, et le chemin par lequel nous fuyons vers le Christ est le chemin de la foi. (1) Le pécheur doit voler vers Christ comme pour sa vie, comme un homme fuit une maison qui tombe ou une ville assiégée. (2) De même que les obstacles ont été retirés du chemin du tueur d'hommes et que le chemin lui a été rendu aussi facile et évident que possible, ainsi c'est une chose très claire et simple de croire en Christ, et ainsi de fuir vers notre villes de refuge. (3) Lorsque l'Ancien miséricordieux, Jésus-Christ, vient à la porte de la ville de refuge, nous ne pouvons que plaider notre état de péché, notre désert infini de condamnation et la nomination de Dieu de Jésus-Christ pour être un refuge pour nous. (4) Le tueur d'hommes devait demeurer dans la ville de son refuge, et nous devons donc demeurer dans la nôtre si nous voulons être en sécurité.
III. Il y a deux points de contraste entre la ville juive de refuge et son antitype du Nouveau Testament. (1) La ville de refuge n'était accessible en permanence qu'aux tueurs d'hommes qui avaient agi sans aucune mauvaise intention. Ce n'est pas le cas de notre ville de refuge. Christ est capable de sauver au maximum. (2) Le tueur d'hommes devait rester dans la ville jusqu'à la mort du grand prêtre. Mais notre grand prêtre ne meurt jamais. "Il vit toujours pour intercéder pour nous."
EM Goulburn, Sermons Preached in the Parish Church of Holywell, p. 101.
Références : Deutéronome 19:12 . JB Mozley, Idées régnantes dans les premiers âges, p. 201. Deutéronome 19:21 . Ibid., p. 180. Deutéronome 19 Parker, vol.
iv.. p. 281. Deutéronome 20:2 . JM Neale, Sermons pour l'année de l'Église, p. 167. Deutéronome 20:8 . W. Ray, jeudi Penny Pulpit, vol. xi., p. 233 ; Parker, vol. iv., p. 290 ; JM Neale, Sermons pour l'année de l'Église, p.
177. Deutéronome 20:10 . Ibid., p. 298. Deutéronome 20:16 . M. Dods, L'âge du fer d'Israël, p. 1; JB Mozley, Idées régnantes dans les premiers âges, p. 83. Deutéronome 20:19 .
Parker, Temple de la ville, vol. III., p. 18. Deutéronome 22:1 . Parker, vol. iv., p. 305. Deutéronome 22:6 ; Deutéronome 22:7 .
Ibid., vol. ii., p. 312 ; S. Cox, Le Nid d'oiseau, p. 1. Deutéronome 22:8 . Parker, vol. iv., p. 318 ; Le mensuel du prédicateur, vol. III., p. 354.