Deutéronome 29:10

Intenses dans leur signification, frais dans leur solennité, comme lorsque Moïse les prononçait devant les multitudes qui l'écoutaient sur les rives lointaines du Jourdain, l'écho de ces mots d'avertissement nous parvient à travers les siècles. Ils expriment le principe formateur, la conception régulatrice, l'influence inspiratrice de toute vie profondément chrétienne. La différence même d'une telle vie, c'est-à-dire son trait distinctif, est qu'elle se passe toujours et consciemment en présence de Dieu.

Du fait que nous nous tenons devant Dieu, nous rassemblons : (1) Une leçon d'avertissement. Il y a sûrement un avertissement pour les oublieux un surprenant, pour les coupables un terrible, même pour l'homme bon un avertissement très solennel dans la pensée que non seulement notre vie dans chacun de ses incidents, mais même notre cœur dans ses plus grands secrets, est nu et ouvrir devant Celui avec qui nous avons affaire. (2) La pensée que nous nous tenons devant Dieu implique non seulement un sens d'avertissement, mais un sens d'élévation, d'anoblissement.

C'est une doctrine douce et élevée, la source la plus élevée de toute la dignité et la grandeur de la vie. (3) Une troisième conséquence de la vie passée consciemment en présence de Dieu est un sens du devoir ferme, inébranlable et inébranlable. Une vie soucieuse du devoir est couronnée d'un objet, dirigée par un but, inspirée par un enthousiasme, jusqu'à ce que la routine la plus humble accomplie consciencieusement pour l'amour de Dieu soit élevée en grandeur morale, et que la fonction la plus obscure devienne une scène impériale sur dont jouent toutes les vertus.

(4) La quatrième conséquence est un sentiment de sainteté. Dieu exige non seulement le devoir, mais la sainteté. Il sonde les esprits ; Il discerne les rênes mêmes et le cœur. (5) Cette pensée nous encourage avec une certitude d'aide et de force. Le Dieu devant lequel nous nous tenons n'est pas seulement notre Juge et notre Créateur, mais aussi notre Père et notre Ami. Il nous est révélé dans le Christ, notre frère aîné dans la grande famille de Dieu.

FW Farrar, Aux jours de ta jeunesse, p. 1.

Référence : Deutéronome 29:18 . Spurgeon, Sermons, vol. XII., n° 723.

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