Commentaire de la Bible du sermon
Éphésiens 3:15
L'ascension de notre Seigneur est peu envisagée par beaucoup qui semblent tirer beaucoup de réconfort de s'attarder sur sa mort et sa résurrection. L'Ascension, disent-ils, peut être un sujet approprié pour ceux qui rêvent et voient des visions sur lesquels méditer. Souvent nous aspirons à quelques heures de vie de cloître ; alors peut-être nos esprits trouveraient-ils parfois des ailes et monteraient-ils comme des aigles vers le soleil. Mais nous sommes au milieu de l'agitation, de la distraction et des occupations ignominieuses des devoirs quotidiens.
Nous devons nécessairement rester parmi ceux-ci. Ne devrions-nous pas nous réconcilier avec notre sort ? Ne devrions-nous pas garder nos âmes basses, ne pas nous exercer à de grandes choses qui sont trop élevées pour nous ? N'est-ce pas là une partie de l'humilité qui nous est enjointe, et qu'il est assez difficile de conserver, même avec toutes nos précautions ?
I. Saint Paul n'a jamais pensé aux préceptes qui appartiennent aux affaires ordinaires de la terre comme étant à l'écart des révélations du monde divin ou comme simplement ajoutés à celles-ci. Il supposa que les Ephésiens devaient savoir qu'ils étaient assis avec Christ dans les lieux célestes, afin qu'ils ne puissent pas mentir ou permettre à des communications sales de sortir de leur bouche. Il ne supposa pas qu'il était inutile de dire à ceux pour qui il demandait de connaître les richesses insondables de Christ qu'ils ne devaient pas tromper, ni calomnier leur prochain, ni être voleurs ni adultères. Si les saints d'Éphèse considéraient comme une insulte d'entendre ces exhortations simples et larges, ils devaient s'adresser à un autre enseignant que saint Paul.
II. Une foi qui se vante de reposer sur la mort et la résurrection de Christ, sans tenir compte de son ascension, peut très bien servir aussi longtemps que nos pensées sont principalement occupées par les conditions de nos propres âmes et par la question de savoir comment elles peuvent être enregistré ici et ci-après. Mais quand nous sommes amenés à sentir que nous sommes liés pour le bien et pour le mal à notre race, que nous ne sommes et ne pouvons être exempts d'aucune de ses transgressions, qu'avec elle nous devons couler ou nager, il y a une demande de quelque chose plus que le don du pardon, que la promesse d'un monde meilleur si nous en étions dignes.
Nous ne pouvons discerner aucun cas particulier pour nous-mêmes ; il n'y a aucune circonstance dans notre vie qui nous autorise à demander des exemptions et des atténuations lorsque nos mauvaises actions sont jugées, encore moins qui peuvent nous faire rêver de récompenses. Si l'homme est condamné, vous et moi sommes condamnés ; s'il y a quelque part un salut pour l'homme, c'est pour nous. Lorsque nous sommes amenés à ce col, à cette frontière entre le désespoir et un espoir qui dépasse tout ce que nous pouvons demander ou penser, le jour de l'ascension se lève sur nous avec la lumière de sept soleils.
Il est monté en haut ; Il est là, non séparé des créatures dont Il porte la nature, non séparé d'elles dans aucune sympathie, et ce qui constitue Sa parfaite humanité est notre héritage, c'est le nouveau et glorieux vêtement qu'Il nous a pourvu si nous voulons mettre elle, que nous mettons quand nous nous souvenons que c'est à Lui pour nous.
FD Maurice, Sermons, vol. vi., p. 75.
Références : Éphésiens 3:15 . Spurgeon, Sermons, vol. xxi., n° 1249 ; CJ Vaughan, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. v., p. 44 ; Homiliste, 2e série, vol. je., p. 597 ; Ibid., 3e série, vol. vii., p. 84 ; G. Henderson, Christian World Pulpit, vol. iv., p. 309 ; JB Brown, Ibid., vol. xviii., p. 8 ; Clergyman's Magazine, vol. v., p. 273 ; Le mensuel du prédicateur, vol. vi., p. 148.