Ésaïe 1:16

Dès l'époque d'Isaïe, nous trouvons la doctrine de la réforme du caractère dépendant du pardon des péchés clairement enseignée.

Envisager:

I. La demande formulée. (1) La nature de la demande. C'est pour une réforme de la pratique. En un mot, c'est réformiste. C'est le seul appel divin à l'homme déchu. Tantôt c'est un vieux commandement, tantôt un nouveau. Que ce soit la foi ou l'amour, l'espérance ou la patience, qui sont enjoints, ils doivent tous aboutir à l'élévation morale du caractère de l'homme. (2) Le mot « apprendre » suggère une autre réflexion, à savoir le fondement de cette demande de réforme. Le fondement de la demande est la perversité de la volonté humaine. (3) Considérez la justice de la demande. C'est Dieu qui le fait. Mais Il n'aurait pas pu le faire à moins que ce ne soit juste pour le faire ; il ne l'aurait pas fait non plus s'il n'était pas possible à l'homme de le rencontrer.

II. Comment répondre à la demande de réforme de Dieu. (1) La réponse de la nature. La croyance en la capacité de l'homme à se réformer est fondée soit sur l'ignorance de la nature réelle de sa condition morale, comme c'était le cas dans le monde païen, soit sur un refus délibéré de reconnaître la vérité lorsqu'elle est présentée concernant cette condition, comme c'était le cas dans le judaïsme, et c'est le cas aujourd'hui de ceux qui se persuadent de croire aux capacités intrinsèques infinies de la nature humaine.

(2) La réponse de la grâce. Une puissance extérieure est absolument nécessaire pour permettre à l'homme de répondre à la demande de réforme. Cette puissance est le pardon de Dieu. ( a ) Le pardon est une incitation à la repentance, qui est la première étape dans la réforme du caractère, ( b ) Le pardon supprime, ou plutôt est lui-même, comme son nom l'indique, la suppression du péché. Lorsque le péché lui-même est ôté par le pardon, toutes ses conséquences aussi s'évanouiront bientôt ; et allégés de notre fardeau, nous nous sentirons libres et prêts à entreprendre les devoirs de la nouvelle vie.

RE Morris, La chaire galloise d'aujourd'hui, p. 295.

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