Ésaïe 27:8
8 C'est avec mesure que tu l'as châtié par l'exil, En l'emportant par le souffle impétueux du vent d'orient.
Deux sens quelque peu distincts peuvent être attachés à ces mots. Ils peuvent signifier que deux vents mauvais ne peuvent pas souffler à pleine force ensemble. S'ils soufflent ensemble, il y a un châtiment de la mauvaise influence des deux vents. Ou le prophète peut se référer au même vent, par les mots « vent violent » et « vent d'est », et il peut simplement vouloir dire que tout vent fort que Dieu retient. Quel que soit le point de vue que vous portez sur le passage, les grandes vérités qu'il présente sont les mêmes. Le sujet est l'adaptation de l'épreuve à l'état de ceux qui en sont affligés.
I. Les chagrins sont des forces puissantes. Ce sont des vents ; ils agissent comme des vents ; ce sont des forces devant lesquelles nous nous inclinons et nous inclinons. (1) Le vent agit sur le jeune arbre ou le jeune arbre, et en le secouant, il l'enracine. De même, les troubles agissent sur les jeunes chrétiens. (2) Le vent agit sur les fruits mûrs, qui s'accrochent aux branches de l'arbre prêts à tomber, et qui ne nécessitent qu'une légère force mécanique, un simple toucher, pour les faire tomber. Il en est ainsi des fruits de l'Esprit et de tous les produits de l'entraînement divin et de la discipline céleste.
II. Les chagrins ont leur heure convenue. "Au jour du vent d'est." Il y a un temps pour pleurer. Le trouble ne vient pas avant son temps, il ne vient pas après son temps ; il vient dans sa saison. Ils sont ici, et le jour de leur résidence peut être long ; mais chaque heure de ce jour annonce la fin prochaine du jour, quand le trouble ne sera plus.
III. Les chagrins sont les serviteurs de Dieu. « Il retient son vent violent au jour du vent d'est », simplement parce que les vents sont à lui. Les problèmes sont les ministres de Dieu ; ils sont entièrement sous son contrôle, et ils ne font que ses ordres. Ils sont adaptés à l'état de ceux qui en souffrent. (1) Adapté par qui ? Par le Père Tout-Puissant. (2) Adapté à quoi ? A la force de celui qui souffre, et au travail qui doit être accompli.
(3) Comment Dieu fait-il cela ? Parfois en supprimant un problème avant qu'un autre n'arrive. Parfois en allégeant l'affliction elle-même, ou en fortifiant ainsi le cœur du malade, que l'affliction est relativement plus légère ; ou en déversant dans l'âme du troublé une consolation riche et abondante. (4) Dans quel but Dieu fait-il cela ? Il le fait pour la paix présente et pour la joie présente. Il préfère te voir rire que pleurer, sourire que pleurer. "Il retient son vent violent au jour du vent d'est" afin qu'il puisse y avoir une restauration de l'élasticité de l'esprit.
S. Martin, Westminster Chapel Pulpit, 3e série, n° 12.
Références : Ésaïe 27:8 . Lanterne du prédicateur, vol. ii., p. 507 ; Le mensuel du prédicateur, vol. VIII., p. 183. Ésaïe 27:10 . Ibid., p. 183. Ésaïe 28:1 .
Ibid., vol. iv., p. 314. Ésaïe 28:5 . Ibid., vol. iv., p. 138. Ésaïe 28:5 ; Ésaïe 28:6 . JM Neale, Sermons on Passages from the Prophets, vol.
je., p. 85. Ésaïe 28:7 . S. Cox, Expositor, 1ère série, vol. je., p. 98. Ésaïe 28:9 ; Ésaïe 28:13 . Clergyman's Magazine, vol.
xiii., p. 147. Ésaïe 28:10 . Lanterne du prédicateur, vol. ii., p. 311. Ésaïe 28:10 ; Ésaïe 28:13 . D. Fraser, Penny Pulpit, n° 975 (voir aussi Old Testament Outlines, p.
189). Ésaïe 28:12 . Spurgeon, Sermons, vol. xxvii., n° 1593. Ésaïe 28:15 . Forsyth et Hamilton, Pulpit Paraboles, p. 158.