Commentaire de la Bible du sermon
Ésaïe 29:8
La vérité générale enseignée par ces mots est la suivante : le mal promet beaucoup, mais il se termine certainement par une amère déception. Le bien à gagner par le péché n'est vu, goûté et manipulé qu'en rêve. Il n'est jamais réellement possédé, et la déception visible est le fruit amer de la transgression.
I. La nature même du péché suggère ce fait. (1) Le péché est un égarement de la voie que Dieu a tracée pour nous, la voie qui était dans Sa pensée lorsqu'Il fit de l'homme la seule voie qui ait jamais été dans Sa pensée comme la bonne voie. Il n'y a pas d'adaptation dans la vraie nature de nan à autre chose qu'une seule, et c'est l'obéissance à un Père céleste, résultat et fruit d'un véritable amour pour ce Père. (2) Le péché est un retrait pratique de la protection de la providence divine. Elle blesse ainsi, parfois instantanément, et toujours à terme, le transgresseur lui-même. C'est comme lorsqu'un homme affamé rêve et se réveille, et voici, il s'évanouit.
II. Regardez quelques faits reconnus sur le péché. (1) Les anges qui n'ont pas gardé leur premier état ont quitté leur propre habitation. Pour autant que nous puissions comprendre la question, ils ont cherché la liberté, mais ils ont trouvé des chaînes. Ils cherchaient la lumière ; ils ont trouvé l'obscurité. Ils cherchaient le bonheur ; ils ont trouvé la misère, comme lorsqu'un homme affamé rêve et mange, et se réveille et se trouve affamé. (2) Nos premiers parents, en cédant à la première tentation, recherchaient l'égalité avec Dieu ; mais ils se retrouvèrent bientôt tombés au-dessous du niveau humain naturel.
(3) L'histoire générale du péché se trouve en résumé dans la vie de chaque pécheur. Dans les familles, les églises et les nations, dans les sociétés de toutes sortes, nous voyons illustrée la vérité que le péché partout, par quiconque est commis, est l'occasion de la plus amère déception.
S. Martin, Penny Pulpit, n° 621.