Commentaire de la Bible du sermon
Ésaïe 40:5
Cette révélation de la gloire de Dieu ne concerne-t-elle que le passé et le présent ? Cela n'a-t-il rien à voir avec l'avenir ? Nous croyons que Jésus-Christ était cette image de Dieu que les prophètes désiraient voir. Il prit chair, et par sa chair montra la plénitude de cette gloire que les siècles précédents n'avaient vue qu'à travers des aperçus épars. Cela nous suffit-il ? Si non, que souhaitons-nous ? Est-ce autre chose que la manifestation du Christ ? Jésus est-il celui qui viendra, ou en attendons-nous un autre ?
I. Si vous lisez l'Ancien Testament, vous vous apercevrez qu'il y a une uniformité frappante parmi la variété de ses annales. La misère du peuple juif aux différents âges de sa république est produite par les instruments les plus divers, mais la cause en est toujours la même. La tyrannie est la cause de leurs gémissements. Et comme la maladie est la même, le remède est le même. Un libérateur est leur unique nécessité infinie. Les hommes apparaissent comme leurs libérateurs, mais ils apparaissent au nom du Seigneur. Il est l'ennemi des tyrans. Il est le Libérateur.
II. Isaïe a vu plus clairement que quiconque que seul Celui qui a parfaitement révélé Dieu qui l'a parfaitement révélé comme un Libérateur pouvait être la Personne que les Israélites et toutes les nations désiraient, qu'Il leur enseignait Lui-même à désirer. Il a vu, en effet, dans chaque événement qui a eu lieu à son époque une épiphanie partielle une manifestation de Dieu le juste Juge, de Dieu le Libérateur. Mais plus il reconnaissait ces révélations de la gloire de Dieu, plus il aspirait à Celui qui devrait être parfait, qui devrait être dans le sens le plus strict et le plus complet pour toute chair. Moins que cela, c'était une trahison contre Dieu à attendre.
III. Ne doutons pas que, quelle que soit la manière dont nous pouvons classer les oppressions des hommes en tant qu'individuelles ou sociales, politiques ou intellectuelles, animales ou spirituelles, Dieu lui-même a éveillé le cri de la liberté. Ne doutons pas que ce cri est, lorsqu'il est vraiment compris et interprété, un cri que Dieu apparaîtra comme le Libérateur, afin que sa gloire soit révélée. Nous devons éveiller l'espérance en chaque être humain, espérer l'aide actuelle de Dieu pour vaincre le péché qui l'assaille le plus facilement ; j'espère qu'il pourra dire aux montagnes qui se dressent maintenant sur son chemin : « Retirez-vous et jetez-vous dans la mer ; » espérer pour l'avenir, que la gloire de Dieu le Libérateur sera pleinement révélée ; et que nous, étant inclus dans la " toute chair " dont parle le prophète, portant cette nature dans et pour laquelle Christ est mort,
FD Maurice, Sermons, vol. je., p. 175.
Références : Ésaïe 40:5 . Homiletic Magazine, vol. VIII., p. 327 ; Spurgeon, Soir par Soir, p. 361.