Commentaire de la Bible du sermon
Ésaïe 5:2
Dieu nous dit, comme à Israël d'autrefois : « Que pourrais-je faire de plus à ma vigne que je n'aie fait ?
Cet acte d'accusation n'est-il pas vrai ? Aucun vrai patriote, encore moins chrétien, ne peut regarder sans grave anxiété les goûts et les tendances du temps dans lequel nous vivons. Des raisins sauvages, offensants pour Dieu, malveillants pour les autres et ruineux pour nous, sont produits de toutes parts. Le vigneron en décrit quelques-uns.
I. L'avidité excessive du gain L'égoïsme oppressant qui foule aux pieds les revendications de fraternité et les droits des hommes.
II. Le péché criant d'intempérance.
III. La course entêtée après le plaisir; les folies et les frivolités des dizaines de milliers dont tout le temps, les goûts et les talents sont méchamment déposés dans le sanctuaire des délices sensuels.
IV. La sensualité dans ses formes les plus grossières et les plus grossières.
V. Infidélité. "Malheur à ceux qui ne considèrent pas l'œuvre du Seigneur, ni les opérations de ses mains."
VI. Fraude, mensonge et malhonnêteté. "Malheur à ceux qui mettent l'amer pour le doux, et le doux pour l'amer", etc.
Tels sont quelques-uns des éléments de malveillance morale qui menacent la ruine de notre bien-aimée terre. Si l'Angleterre vit et grandit au fur et à mesure qu'elle vit, ce doit être parce que le roi Emmanuel est le monarque incontesté du cœur national, directeur incontrôlé de la politique nationale et de la volonté nationale.
J. Jackson Wray, La lumière de la vieille lampe, p. 241.
I. Considérez les traits distinctifs qui, dans l'allégorie de Dieu, séparent le raisin du raisin sauvage. (1) Le bon raisin n'est pas à l'état de nature ; le raisin sauvage est. Soit il n'a pas eu de culture, soit il n'a pas répondu à sa culture. Il est donc sauvage. Le secret de son état réside dans ce seul mot "sauvage". (2) Le raisin sauvage ne pousse pas et ne mûrit pas pour être utilisé. Il jaillit, il s'accroche à la branche, et il tombe, tout seul.
Aucun homme n'en est meilleur. Aucun n'y rassemble des forces, des rafraîchissements ou des délices. (3) Le raisin sauvage n'a pas la douceur du vrai. C'est dur et aigre, parce que (4) le raisin sauvage n'a jamais été greffé.
II. La première chose, sans laquelle tout le reste dans la religion n'est qu'un blanc, est, et doit être, une véritable union vivante avec le Seigneur Jésus-Christ. Par cette union, la vie qui était inchangée, égoïste, insipide ou amère, et sans Christ, devient une vie nouvelle, expansive, aimante, semblable au Christ, et le raisin sauvage du désert est transformé en vrai raisin du paradis.
J. Vaughan, Cinquante Sermons, 4e série, p. 95.