Ésaïe 53:4

Jésus-Christ est le consolateur dont nous avons besoin, car

I. C'est un Homme affligé , le plus affligé de toute la race humaine, un Homme de douleurs. S'il veut sympathiser, il n'a qu'à se remémorer le passé. Nous ne pouvons pas faire un seul pas dans notre sombre chemin sans trouver des traces de Lui. Nous ne pouvons pas éclairer sur une affliction par laquelle il n'est pas passé avant nous. Il sait ce qu'est le chagrin, et c'est pourquoi il peut réconforter. Nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse être touché par le sentiment de nos infirmités.

II. Jésus-Christ n'a pas seulement partagé nos peines, il a racheté nos péchés. Remarquez qu'il représente vraiment l'humanité, non seulement parce qu'il en est le type idéal, mais aussi parce qu'il est entré en pleine communion avec ses souffrances et s'est fait participant de son destin. Il s'est jeté au milieu du champ de bataille ; Il nous a en quelque sorte recouverts de son corps, et ainsi le châtiment que nous méritions est tombé sur lui.

C'est précisément parce qu'il est le seul homme sur terre qui, en tant que représentant de notre race, a enduré un châtiment qu'il ne méritait pas, et n'a pas ajouté un nouveau péché à une nouvelle douleur, que sa souffrance s'élève à la hauteur d'un sacrifice rédempteur. Cette rédemption s'est achevée sur la Croix. Il n'aurait pas suffi que le Fils de l'homme ait été transpercé de toutes les douleurs de l'humanité, sauf la dernière.

Il ne lui aurait pas suffi d'endurer toutes les conséquences de la rébellion de l'homme, sauf la dernière. La mort est le salaire du péché et le signe frappant de la condamnation de Dieu reposant sur un monde coupable. Ce salaire a été reçu pour nous par celui qui ne le méritait pas, parce qu'il s'est librement fait participant de notre misère pour nous sauver. Notre consolateur est l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Dans toutes nos détresses, donc, et dans tous nos naufrages, il n'y a qu'un seul abri, et c'est la Croix.

E. de Pressensé, Le Mystère de la souffrance, p. 16 (voir aussi Pulpit Analyst, vol. iii., p. 205).

Références : Ésaïe 53:4 . J. Baldwin Brown, Les Mystères divins, p. 5 ; C. Clémance, Vers la lumière par* la croix, p. 35. Ésaïe 53:4 ; Ésaïe 53:5 .

R. Tuck, Christian World Pulpit, vol. xiv., p. 8. Ésaïe 53:4 . Homiletic Magazine, vol. x., p. 200. Ésaïe 53:5 . Bishop Moorhouse, L'attente du Christ, p. 63 ; Spurgeon, Mes notes de sermon : Ecclésiaste à Malachie, p.

249 ; Ibid., Sermons, vol. xiv., n° 834, vol. xviii., n° 1068 ; Ibid., matin après matin, p. 91 ; Analyste de chaire, vol. je., p. 702. Ésaïe 53:5 ; Ésaïe 53:6 . C. Clémance, Vers la lumière par la croix, p. 46.

Ésaïe 53:6 . A. Watson, Sermons for Sundays, Festivals, and Fasts, 2e série, vol. ii., p. 68 ; Spurgeon, Sermons, vol. XII., n° 694, vol. xvi., n° 925 ; Ibid., Soir par Soir, p. 94 ; W. Hay Aitken, Mission Sermons, vol. ii., p. 112 ; C. Clémance, Vers la lumière par la croix, p. 195.

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