Ésaïe 6:5

Ces versets nous enseignent l'essentiel du vrai culte et d'une approche acceptable de Dieu. Et ils semblent indiquer ces éléments essentiels comme triples, impliquant :

I. Un sentiment de misère personnelle. Pour adorer vraiment, il doit y avoir un sens de notre propre néant et de nos besoins. Le sentiment de misère est d'abord induit par la contemplation de la sainteté et de la majesté de Dieu. Elle est soulagée par la condescendance et la miséricorde du Roi. Il n'est pas seulement saint. « La miséricorde et la vérité se rencontrent ; la justice et la paix s'embrassent ; » et dans cette étreinte l'homme qui est défait est plié et invité à apporter son offrande.

II. Un sentiment de pardon. « Notre Dieu est un feu dévorant », et notre première contemplation de Lui est donc une qui nous épouvante et nous accable. Mais un peu plus de prosternation devant le Saint montre que le feu est un feu purificateur, non pour consumer l'homme, mais seulement pour effacer de ses lèvres l'impureté avouée. Avec l'onction du feu sacré sur la lèvre, la vie nouvelle entre dans le cœur, et maintenant le mortel peut mêler ses louanges aux séraphins eux-mêmes.

III. Mais l'adoration n'est pas complète sans service. A l'attribution du cœur et des lèvres, il faut ajouter l'empressement et l'obéissance de la vie. Il y avait un service pour les séraphins : voler avec la houille. Et il y a un service pour le voyant : voler avec le message vivant. « Me voici ; envoyez-moi. » Voici l'empressement de l'obéissance. Il n'y a pas d'enquête curieuse sur la nature du service. L'homme devient aussi ailé que le séraphin.

A. Mursell, Lumières et points de repère, p. 72.

Références : Ésaïe 6:5 . HT Edwards, Christian World Pulpit, vol. xxi., p. 353. Ésaïe 6:6 . JM Neale, Sermons on Passages from the Prophets, vol. je., p. 17.

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