Commentaire de la Bible du sermon
Ésaïe 64:8
I. Comment le potier utilise-t-il et transforme-t-il l'argile ? (1) Il est clair que l'argile doit être purifiée. Le sang de Jésus-Christ passe dessus, s'y mêle, et il est pur. (2) Et ainsi Dieu se met à le façonner et à le refaire. Nous sommes tous de la même argile, et nous sommes tous faits dans le même but, bien que de différentes manières et à divers degrés, de glorifier Dieu : d'abord, garder son amour, puis communiquer cet amour aux autres.
(3) Et puis, troisièmement, Dieu marque Son propre travail de Son propre sceau et de Sa propre image ; il porte en lui sa propre preuve qu'il est à Lui. Au cœur de chaque homme, elle la porte par un témoin secret. Au monde et à l'Église il le porte, par une marque qui le caractérise, une douceur, un amour, une sainteté, une humilité, qui ne peuvent se tromper.
II. Pour que Dieu nous façonne, il est clair que notre renoncement à nous-mêmes doit être complet et que notre foi doit être claire. Nous devons accepter notre propre néant misérable et nous devons avoir une attente distincte que Dieu peut et fera de nous tous notre plus cher espoir jamais saisi, ou toute notre plus grande imagination jamais peinte.
J. Vaughan, Cinquante Sermons, 8e série, p. 152.
Dieu est lié à chacun de nous à la fois en tant que Père et en tant que Roi. L'idée d'un Père contient plus en évidence le sentiment d'amour généreux et tendre, tandis que celle d'un Roi contient plus en évidence celui de régulation et de contrôle ; et ce n'est que lorsque nous les avons combinés que nous pouvons former une conception adéquate de la relation dans laquelle il se trouve avec nous.
I. Nous devrions donner à l'idée de la paternité de Dieu la première place dans nos méditations sur son caractère, et non seulement commencer par elle, mais la porter comme la pensée maîtresse contre toutes nos autres contemplations de lui, les qualifiant de son influence. (1) Même un païen pourrait dire, comme un apôtre nous l'a dit avec approbation : « Nous sommes aussi sa progéniture. Combien plus n'incombe-t-il pas que nousreconnaître avec un cœur filial et confiant, nous qui jouissons de cette claire révélation que Dieu a créé l'homme à son image ? Qu'est-ce que cela importe d'autre que cela, au-dessus de toutes ses autres œuvres, il a distingué l'homme en le produisant comme un fils, avec une nature semblable à la sienne? En conséquence, il l'a doté d'une prérogative de fils, la domination sur toute sa création inférieure. (2) Si Dieu est notre Père, nous devrions avoir confiance en sa bonté.
II. En plus d'être un Père, Dieu est un Roi. L'administration par un père terrestre de sa famille est une question d'intimité. Les intérêts publics n'y sont pas concernés, et il peut faire du sien ce qui plaît à son humour. Il peut ouvrir sa porte et réadmettre le prodigue, même sans repentir ni confession, s'il le souhaite. Mais la famille de Dieu étant le public, le public universel de l'intelligence morale créée, bien que cela n'affecte pas l'amour personnel de l'administrateur, cela affecte cependant matériellement le mode d'administration.
La famille des enfants s'est agrandie en un royaume de sujets. L'ordre de tout bon gouvernement d'un royaume est que la violation des lois sera frappée de souffrances pénales avant qu'il y ait un rétablissement aux privilèges de la citoyenneté. L'amour paternel de Dieu résignera-t-il donc son enfant rebelle comme perdu ? Voyez le mystère de notre rédemption. La paternité de Dieu garantit que sa justice royale acceptera une rançon adéquate, si telle devait être offerte.
La proclamation de l'évangile n'est pas tant la proclamation d'un roi, déclarant qu'aucun homme ne sera sauvé que par la foi dans le sacrifice du Christ, que c'est la prière fervente d'un Père que ses enfants doivent croire, afin d'être sauvés.
W. Anderson, Discourses, 2e série, p. 1.
Références : 64 S. Cox, Expositions, 1ère série, p. 118. Ésaïe 65:1 . Spurgeon, Sermons, vol. xxxii., n° 1919 ; Le mensuel du prédicateur, vol. je., p. 53.