Commentaire de la Bible du sermon
Ésaïe 8:18
I. Fidélité. Toujours quand nous essayons de faire du bien aux autres, nous sommes rejetés sur nous-mêmes ; il nous est rappelé que le travail élevé doit avoir des instruments adaptés, et que notre influence est susceptible d'être celle de notre caractère. C'est particulièrement le cas entre nous et nos enfants. Ils nous connaissent bien mieux que les autres ; sont beaucoup plus près de nous, voyez-nous plus clairement. Ils sauront inévitablement si nous pensons tout ce que nous disons, désirons tout ce pour quoi nous prions et sommes tout ce que nous professons.
Nous devons nous-mêmes profondément aimer Christ si nous voulons leur montrer sa beauté. Cette sincérité de notre part doit prendre comme l'une de ses formes une règle familiale ferme et stable, un exercice d'une sage autorité parentale. Soyez le maître de votre propre maison, non par des échecs et des chocs, par traction et tension, par collision de volontés et épreuve de force ; mais doucement, comme la lune tire les marées sur les rivages, ou comme le soleil élève les exhalations de l'océan dans les nuages de pluie du ciel.
II. Tendresse. Voilà un terrain où l'on craint presque de fouler. Pensez aux grands intérêts en jeu ; des principes en train de se former ; des habitudes qui en découleront ; des personnages que vous façonnez ; de l'allégresse ou de la douleur, de la lumière ou de l'obscurité, qui seront dans les maisons futures le résultat de ce que vous faites maintenant dans la vôtre ; et des issues à révéler dans le monde éternel : et marchez tendrement, comme vous le feriez parmi les fleurs au début du printemps.
III. De tels sentiments conduiront à la prière. Dans la prière pour nos enfants, nous nous mettons dans la ligne des lois de Dieu. Nous travaillons comme Il travaille. Notre éducation de nos enfants est bientôt terminée. Son éducation ne s'arrête jamais. Ce sont des enfants entre ses mains tous leurs jours, et nous faisons bien de les confier aux soins de leur Père, à la tendresse de son éducation et à la sagesse de son remontrance.
IV. Espoir. Nous devons chérir un sentiment de confiance joyeuse en Dieu quant au résultat de nos efforts pour le bien de nos enfants. Sûrement s'il y a un champ dans le monde entier où nous pouvons regarder avec confiance à la germination de la semence semée dans la foi, ce champ est la famille chrétienne. Si des promesses sont tenues quelque part, elles le seront là-bas.
A. Raleigh, De l'aube au jour parfait, p. 34.
Références : Ésaïe 8:18 . Spurgeon, Sermons, vol. xx., n° 1194. Ésaïe 8:19 . Le mensuel du prédicateur, vol. v., p. 318. Ésaïe 8:19 ; Ésaïe 8:20 .
WJ Friel. Penny Pulpit, n° 468. Ésaïe 8:20 . Spurgeon, Sermons, vol. iv., n° 172, Ésaïe 9:1 . FD Maurice, Prophètes et Rois de l'Ancien Testament, p. 254. Ésaïe 9:1 . Clergyman's Magazine, vol. v., p. 333.