Ésaïe 9:6

À l'époque où le prophète Isaïe a écrit cette prophétie, tout autour de lui était exactement à l'opposé de ses paroles. Le roi de Judée, son pays, ne régnait pas dans la justice. Il était un gouverneur injuste et méchant. Les faibles, les pauvres et les nécessiteux n'avaient personne pour les redresser, personne pour prendre leur part.

I. Mais Esaïe avait l'Esprit de Dieu avec lui; le Saint-Esprit, l'Esprit de sainteté, de droiture, de justice. Et ce Saint-Esprit le convainquit de péché, de justice et de jugement, comme il convainc tout homme qui s'abandonne humblement à l'enseignement de Dieu. L'Esprit de Dieu dans son cœur lui donnait la certitude que, d'une manière ou d'une autre, un jour ou l'autre, le Seigneur Dieu viendrait en jugement, pour juger les méchants princes et dirigeants de ce monde, et les chasserait.

Il doit en être ainsi. Dieu était un Dieu juste. Il n'était pas paresseux ou négligent à propos de ce pauvre monde pécheur, et de tous les hommes, femmes et enfants pécheurs, opprimés, ignorants qui s'y trouvaient. Il prendrait l'affaire en main. Si les rois ne régnaient pas dans la justice, Il viendrait et régnerait Lui-même dans la justice.

II. Isaïe a vu tout cela mais faiblement, de loin. Il pensait peut-être parfois que le bon jeune prince Ézéchias, la puissance de Dieu, comme son nom l'indique, qui grandissait à son époque pour être un libérateur et un roi juste sur les Juifs, devait redresser le monde. Ézéchias n'a pas réussi à sauver la nation des Juifs. Mais la prophétie d'Isaïe était toujours vraie. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné ; » même le bébé de Bethléem, Jésus-Christ le Seigneur.

Le gouvernement sera en effet sur son épaule; car il a toujours été là. Son nom est en effet Merveilleux ; car quelle chose de plus merveilleuse a-t-elle jamais été vue dans le ciel ou sur la terre que ce grand amour dont il nous a aimés ? Il n'est pas simplement la puissance de Dieu, comme Ézéchias l'était, pour un signe et une prophétie ; car il est le Dieu puissant lui-même. Il est bien le Conseiller ; car il est la lumière qui éclaire tout homme qui vient au monde. Il est le "Père d'un âge éternel". Il donne la paix éternelle à tous ceux qui l'accepteront ; paix que ce monde ne peut ni donner ni enlever.

C. Kingsley, Sermons on National Subjects, 2e série, p. 140.

Continue après la publicité
Continue après la publicité