Exode 16:4
4 L'Éternel dit à Moïse: Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l'épreuve, et que je voie s'il marchera, ou non, selon ma loi.
Il n'y a rien de plus qui donne à réfléchir que la vérité que cette vie est un état d'épreuve et de préparation pour une autre. Il y a en même temps quelque chose de merveilleusement satisfaisant dans l'idée. Elle nous présente la vie d'un point de vue qui l'explique de manière satisfaisante.
I. Ce récit de fin de vie simplifie les choses dans notre cheminement dans la vie. Le principe du procès comme fin de vie écarte une multiplicité de fins non pertinentes pour faire place à la vraie ; il réduit le but de la vie à la plus grande simplicité possible, le réduit, pour ainsi dire, à une unité à l'effet sur l'individu lui-même, ce qu'il fait et comment il se révèle dans ces circonstances. L'idée de probation donne ainsi une unité singulière à l'ensemble de la conception et du projet de vie. Elle rejette l'individu sur lui-même comme raison d'être du tout.
II. Le principe de la fin de vie probante s'applique principalement à tous les avantages extérieurs ordinaires de la vie et à notre poursuite de ceux-ci ; mais elle affecte aussi une autre classe moins ordinaire d'objets humains, les objets liés au bien d'autrui, ces œuvres utiles et bienveillantes et ces œuvres religieuses publiques que les hommes bons se proposent. Il y a un défaut dont les hommes bons sont passibles : ils s'absorbent trop dans le succès de leurs propres plans.
La vérité importante que de tels hommes doivent comprendre est ce principe même, à savoir que la fin de la vie est une épreuve. S'ils rapportaient cette vérité à eux-mêmes, ils verraient que la seule chose importante pour eux n'était pas qu'une entreprise utile doive répondre, mais qu'ils auraient dû faire fidèlement de leur mieux pour cela.
III. Dieu se sert de nous comme de ses instruments, mais le travail que nous faisons en tant qu'instruments est un travail bien inférieur à celui que nous faisons pour accomplir notre propre épreuve personnelle. La fin générale de la vie, comme épreuve, est supérieure à toutes les fins spéciales ; c'est la fin qui concerne l'être individuel, sa condition spirituelle, ses perspectives ultimes.
JB Mozley, Sermons paroissiaux et occasionnels, p. 287.
Références : Exode 16:6 . J.Hamilton, Travaux, vol. v., p. 191. Exode 16:7 , G. Matheson, Moments on the Mount, p. 75 ; J. Van Oosterzee, L'Année du Salut, vol. je., p. 58. Exode 16:21 .
Spurgeon, Matin par Matin, p. 198. Exode 16:29 . TJ Crawford, La prédication de la croix, p. 319. 16 Parker, vol. ii., p. 119 ; Le mensuel du prédicateur, vol. ii., p. 134. Exode 17:1 . WM Taylor, Moïse le législateur, p.
149. Exode 17:8 . Spurgeon, Sermons, vol. xii., n°712. Exode 17:8 . W. Harris, Christian World Pulpit, vol. xiv., p. 320 ; JS Bartlett, Sermons, p. 236. Exode 17:9 .
Spurgeon, Sermons, vol. iii., n° 112. Exode 17:10 . Homiletic Magazine, vol. vi., p. 330. Exode 17:11 . J. Keble, Sermons pour l'année chrétienne : Semaine sainte, p. 472. Exode 17:12 . Spurgeon, Soir par Soir, p. 107.