Exode 20:13

I. Que ce commandement ait été destiné, comme certains le supposent, à interdire d'infliger la peine capitale, est inconcevable. La loi mosaïque elle-même infligeait la mort pour meurtre, non-respect du sabbat et vente d'un juif en esclavage. La racine du commandement réside dans la grandeur de la nature humaine ; l'homme est investi d'une gloire surnaturelle et divine ; pour maintenir la grandeur de l'homme, il peut être parfois nécessaire que le meurtrier, qui dans sa malice oublie le mystère et la merveille de sa victime, soit mis à mort.

II. Le commandement interdit-il absolument la guerre entre les nations ? Certainement pas. La nation à laquelle il était donné avait une organisation militaire stricte, organisée par l'autorité même d'où venait le commandement. Moïse lui-même a prié Dieu pour que les armées d'Israël soient victorieuses sur leurs ennemis. Guerres d'ambition, guerres de vengeance, ce sont des crimes. Mais le sens moral de l'humanité la plus pure et la plus noble a sanctionné et honoré le courage et l'héroïsme qui repoussent par la force des armes une atteinte à l'intégrité d'une nation, et le grand principe qui sous-tend ce commandement les sanctionne et les honore aussi.

RW Dale, Les Dix Commandements, p. 146.

Références : Exode 20:13 . J. Oswald Dykes, La loi des dix mots, p. 123 ; S. Leathes, Les fondements de la moralité, p. 154 ; FD Maurice, Les Commandements, p. 87. Exode 20:13 . Parker, Le Temple de la Ville, vol. je., p. 320, également The Contemporary Pulpit, vol. III., p. 122 : Preacher's Monthly, vol. ii., p. 215.

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