Exode 30:8

Cet autel d'encens avait une signification bien distincte, et il y a de grandes leçons à en tirer.

I. L'encens est un symbole de prière charmant, significatif et instructif. (1) Il enseigne que la prière est l'ascension de l'âme d'un homme vers Dieu. (2) Que la prière qui monte doit être la prière qui vient d'un feu. (3) L'encens allumé dégageait des odeurs parfumées. Lorsque nous présentons nos pauvres prières, elles s'élèvent agréablement à Dieu en guirlandes de parfum dont il se délecte et qu'il accepte.

II. Remarquez la position de l'autel des parfums par rapport au reste du sanctuaire. Il se tenait dans le lieu saint, à mi-chemin entre la cour extérieure, où toute l'assemblée des fidèles avait l'habitude de se réunir, et le plus saint de tous, où le grand prêtre se rendait seul une fois par an. Quiconque s'approchait de l'autel des parfums devait passer par l'autel des sacrifices, et quiconque se dirigeait vers le lieu le plus saint de tous devait passer par l'autel des parfums.

Ces choses nous enseignent ces leçons claires : (1) Que toute prière doit être précédée du sacrifice parfait, et que nos prières doivent être offertes sur le pied du sacrifice parfait que Christ lui-même a offert. (2) Qu'il n'y a de véritable communion et communion d'esprit avec Dieu qu'à la condition d'une prière habituelle, et ceux qui sont étrangers à l'un sont étrangers à l'autre.

III. L'offrande était perpétuelle. Matin et soir, l'encens était entassé et soufflé dans une flamme, et toute la journée et toute la nuit il couvait tranquillement sur l'autel ; c'est-à-dire des saisons spéciales et une dévotion continuelle, matin et soir allumés, entassés, et tout le jour et la nuit rayonnants.

IV. Une fois par an, Aaron devait offrir un sacrifice d'expiation pour cet autel qui portait l'encens perpétuel. Même nos prières sont pleines d'imperfections et de péchés, qui ont besoin d'être purifiés et pardonnés par le grand Souverain Sacrificateur.

A. Maclaren, Chaire contemporaine, vol. v., p. 234

Référence : Exode 30:11 . Spurgeon, Sermons, vol. xxvii., n° 1581

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