Ézéchiel 18:2

Il n'est pas étrange qu'une loi aussi connue que la persistance fatale avec laquelle le mal s'ensuit de génération en génération, trouve son expression dans les Proverbes d'Israël, mais il est étrange que vous trouviez le prophète ne la citant que pour la dénoncer. . Il se lève, ayant cité le proverbe, et il déclare qu'il est indigne de ceux qui portent le nom d'Israël. "C'est un proverbe païen. Que voulez-vous dire de l'utiliser à propos d'Israël ? Ce n'est pas seulement païen, cela fait du tort à Dieu ; cela viole les droits du Tout-Puissant sur ses créatures. Voici, toutes les âmes sont à moi."

I. Le proverbe est incontestablement vrai. Chaque terre, chaque race, chaque âge a vu sa vérité. Nous regardons souvent autour de nous et voyons combien il est vrai qu'un homme est pesé dans la course de la vie par la folie, par l'extravagance de son père. Un homme, d'autre part, travaille assidûment, accumule des biens pour ses enfants et leur donne ainsi l'avantage de la position qu'il s'est établie.

Ce qui est vrai pour l'histoire personnelle l'est aussi pour l'histoire nationale. Ne portons-nous pas le poids des péchés de nos pères ? Nous endurons la douleur de nos dents irritées à cause des folies et des péchés des générations passées.

II. Quelle est donc la raison pour laquelle le prophète devrait se charger de dénoncer ce qui est si manifestement vrai ? Il dénonce son usage car il est utilisé dans un sens faux, et dans un but faux. Il est cité dans le sens d'essayer de faire en sorte que les gens jettent une ombre sur la bonté de Dieu ; c'est pourquoi le prophète reprend sa parabole contre eux. Pour chaque âme, pour chaque nation, il y a un destin glorieux ; et pour les hommes de se mettre à l'abri de leur devoir en déclarant qu'un dur sort les a liés avec ses chaînes de fer, et qu'il n'y a pas d'échappatoire pour eux ; que toute leur vie est naufragée et ruinée ; qu'ils sont les derniers misérables héritiers de la fatalité de leur propre organisation, de la tyrannie de leur position nationale, c'est déclarer qu'ils ont perdu la foi dans la puissance de Dieu ;

La vie est l'apanage de l'homme, et le pouvoir de prendre sur lui une nouvelle vie n'est jamais refusé à ceux qui regardent Dieu en face, à ceux qui saisissent fermement les armes de la vie et se tournent vers leur devoir d'homme. Il ne nous appartient pas de vivre éternellement au pôle nord de la vie et de déclarer que tout cela n'est qu'amertume et qu'un destin maudit ; ce n'est pas notre devoir de vivre dans le sud ensoleillé, et de déclarer que notre vie n'est que douceur et soleil ; ton sort et le mien sont jetés dans ces pôles modérés, où nous savons que la loi règne, et l'amour règne au-dessus de nos têtes, doux amour sous nos pieds, douce loi, à la fois forte, à la fois douce, à la fois la progéniture de Dieu, les deux hérauts d'encouragement , pour élever nos énergies, pour s'exercer dans le labeur de la vie, et pour être des hommes. C'est dans le contrepoids des vérités de la loi qui est inexorable, et de l'amour qui n'est jamais inexorable,

Évêque Boyd Carpenter, Christian World Pulpit, vol. xxiii., p. 353.

Référence : Ézéchiel 18:2 . Homiletic Magazine, vol. xiv., p. 107.

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