Commentaire de la Bible du sermon
Ézéchiel 20:38
Ézéchiel 14:8 ; Ézéchiel 20:38
Tel est le fardeau solennel avec lequel le prophète Ézéchiel clôt presque chaque paragraphe de sa prophétie : le résultat proposé de tous les jugements dénoncés et de toutes les miséricordes promises par Dieu à travers son ministère. Un résultat si annoncé, si répété, ne peut être sans importance.
I. Quand nous en viendrons sérieusement à considérer la question, ne trouverons-nous pas que c'est une leçon à connaître à tout prix au prix du foyer et du confort, de la richesse et de la vigueur, voire de la vie elle-même, s'il le faut ? Car réfléchissons à l'importance de cette connaissance pour savoir que Dieu est le Seigneur. De cela, dans un être rationnel et responsable, dépend tout bonheur réel et durable. Dieu est l'Auteur de sa vie, le seul objet satisfaisant du désir de son âme.
De la communion avec Lui, de la grâce qui vient de Lui, de la ressemblance croissante avec Lui, dépendent à la fois sa puissance actuelle et sa puissance croissante pour le bien. Le connaître, non seulement conduit à la vie éternelle, mais c'est la vie éternelle elle-même.
II. Essayons d'esquisser les limites de cette connaissance et de donner une idée de sa nature et de la manière dont elle s'accomplit. L'homme de lui-même ne l'a pas, il a besoin de l'enseigner. Ce n'est d'ailleurs pas une connaissance qu'une éducation, si complète soit-elle, pourrait nous conférer. L'éducation peut enseigner la connaissance des œuvres de Dieu, peut rendre un homme familiarisé avec les détails intéressants et glorieux de la création, mais elle ne peut pas enseigner la connaissance de Dieu lui-même.
Vous pouvez trouver, et c'est souvent le cas, le philosophe naturel accompli, l'historien précis et expérimenté, le savant biblique minutieux, pourtant dans l'ignorance totale de la connaissance impliquée dans ces mots : « Vous saurez que je suis le Seigneur.
III. « Vous saurez que je suis Jéhovah. C'est la promesse de Dieu à son peuple. Et c'est une promesse suprême qui inclut toutes les autres en elle-même. Car plus il y aura de connaissance de Dieu, plus il y aura d'amour envers Lui ; et plus il y a d'amour pour Lui, plus il y aura de jouissance de Lui ; afin que ceux qui le connaissent le mieux se tiennent les plus hauts dans les rangs des bienheureux.
H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. ii., p. 120.
Référence : Ézéchiel 14:11 . Clergyman's Magazine, vol. xv., p. 146.