Commentaire de la Bible du sermon
Ézéchiel 36:36-37
I. La prière est fondée sur la connaissance. Avant de pouvoir parler à Dieu, nous devons connaître Dieu. « Comment invoqueront-ils, demande l'Apôtre, celui en qui ils n'ont pas cru ? Même la prière des païens, en tant qu'elle est prière, repose sur la connaissance. (1) Que l'homme qui prierait correctement commence par étudier sa Bible. Qu'il se familiarise d'abord avec Dieu, puis lui parle. La Parole de Dieu nous dit de mille manières ce qu'il est en lui-même et ce qu'il est dans ses actes envers les enfants des hommes.
Celui qui voudrait demander à Dieu doit d'abord connaître Dieu, et il doit porter cette connaissance dans la demande. Il ne doit jamais rien demander à Dieu qui contredirait le caractère de Dieu d'accorder. La prière qui présuppose la connaissance doit aussi être une prière qui la reconnaît et s'en souvient. (3) En Christ, Dieu est révélé ; et c'est donc sur la connaissance de Christ que se fonde la prière à Dieu. Les paroles avec lesquelles la supplication chrétienne est toujours ailée et accélérée par Jésus-Christ notre Seigneur sont un souvenir perpétuel de cette première condition de la prière, qu'elle soit fondée sur la vraie connaissance de Dieu, et porte cette connaissance avec elle jusqu'au propitiatoire de Présence de Dieu.
II. La prière fondée sur la connaissance est motivée par le désir. L'homme qui demande à Dieu doit désirer aussi.
III. La prière, fondée sur la connaissance et motivée par le désir, doit être limitée par la promesse. La promesse dont nous parlons n'est pas un énoncé unique et séparé ; pas de nombre, pas de multitude, d'engagements nus et littéraux, qui doivent être trouvés quelque part dans le lien, puis répétés par page et clause, comme justification de la demande particulière. La promesse de Dieu, comme la révélation de Dieu, comme le conseil de Dieu, comme le caractère de Dieu, est à la fois ample à la magnificence et simple même à l'unité. Il n'y a de limite à la prière que la promesse, et aucune limite à la promesse que le bien de l'âme.
CJ Vaughan, Les voix des prophètes, p. 158.