Commentaire de la Bible du sermon
Genèse 32:29
C'est la question de toutes les questions. Car le nom de Dieu dénote sa nature et son essence, la somme de toutes ses propriétés et attributs.
I. C'est une question qui vaut la peine d'être posée. Il y a un désespoir de la connaissance religieuse dans le monde, comme si dans le riche univers de Dieu, la théologie, qui est la science de Dieu Lui-même, était le seul domaine dans lequel aucune moisson ne pouvait être récoltée, aucun service de la connaissance sacrée gagné.
II. La connaissance de Dieu est la seule chose nécessaire. Celui qui cherche à faire œuvre de Paley en présentant des évidences chrétiennes dans un sens conforme à l'état intellectuel des hommes réfléchis, alors que les ombres se plient surtout autour de ce siècle fatigué, celui qui cultive et discipline sa spiritualité jusqu'à ce qu'elle soit devenue le fait central de son être c'est lui qui offre dans un esprit droit et respectueux la prière de Jacob à Peniel, "Dis-moi, je te prie, ton nom."
III. Il faut non seulement poser la grande question de la nature divine, mais la poser dans un esprit droit. Jacob fit comme s'il n'y avait pas d'autre moyen de poser la question correctement que par la prière ; il doit aussi le demander au prix de souffrances personnelles.
IV. Quelle est la réponse quand elle vient ? La question de Jacob a été posée, mais n'a pas été répondue ; ou, plutôt, il a été répondu non pas directement et en tant de mots, mais efficacement : « Il l'a béni là-bas. Ce n'est pas la connaissance que Dieu donne aux âmes qui luttent, mais la bénédiction. Il apaise vos doutes ; Il vous aide à lui faire confiance. Vous ne sortez plus comme Jacob, le supplanteur, mesquin, terrestre, temporel, mais dans la puissance d'un enthousiasme divin, comme un Israël, un prince avec Dieu.
JEC Welldon, La chaire anglicane d'aujourd'hui, p. 428.
Référence : A. Fletcher, Thursday Penny Pulpit, vol. xi., p. 413.
Dieu bénit Jacob à Peniel parce qu'il demandait à être béni, et son désir pour cela constituait à la fois sa dignité et sa capacité. Il commença la bénédiction par l'agonie de la prière, et il la termina par la discipline de la douleur.
I. La vie étant elle-même une bénédiction, et pour celui qui croit en Dieu et espère en lui la plus grande de toutes les bénédictions, Dieu en fait une bénédiction encore plus grande en lui ordonnant un plan fixe.
II. Dieu ne s'attend pas à ce que des personnages parfaits accomplissent son dessein. Il choisit les instruments les plus adaptés qu'il peut trouver pour ses buts les plus purs, et les entraîne et les supporte jusqu'à ce que leur travail soit terminé.
III. Dieu utilise les circonstances comme ses anges et ses voix pour nous, et il a des époques et des crises spéciales au cours desquelles il visite nos âmes et nos vies.
IV. La perfection de la jeunesse est une ardeur sans impétuosité ; la perfection de la vieillesse est la sagesse sans cynisme, et une foi dans le dessein de Dieu qui s'approfondit et s'élargit avec les années.
Mgr Thorold, Christian World Pulpit, vol. xxi., p. 145.