Commentaire de la Bible du sermon
Genèse 42:21-22
I. Les frères de Joseph n'avaient pas été placés dans des circonstances particulières d'épreuve depuis la perte de Joseph ; par conséquent leur péché s'était endormi. Il n'y avait rien eu pour l'appeler à la lumière ; ils l'avaient presque oublié ; son horreur s'était estompée dans le lointain. Mais maintenant, ils étaient en difficulté, et ils ne pouvaient s'empêcher de voir la main de Dieu dans cette difficulté. Leur instinct spirituel leur disait que leur trouble ne sortait pas de terre ; il y avait été planté, il avait une racine. Leur péché les avait enfin découverts, et leur propre adversité provoqua cette contrition pour leur offense que sa propre haine aurait dû suffire à produire.
II. Nous voyons par cette histoire que les hommes peuvent commettre des péchés et les oublier ; et pourtant les péchés peuvent être enregistrés, et peuvent un jour ressusciter avec une vitalité effrayante. Les hommes enterreront bientôt leurs propres péchés, s'ils sont laissés à eux-mêmes ; mais c'est comme enterrer la semence, qui semble mourir et être oubliée, et pourtant elle. se relève, et peut-être devient un grand arbre.
III. La voix de la conscience est une bonne voix, une voix saine, oui, la voix même de Dieu à nos âmes, et une à être accueillie par nous si nous l'écoutons seulement au bon moment. La conscience de la culpabilité est une chose bénie, si seulement elle vient au bon moment, et quand il y a une opportunité de porter des fruits, rendez-vous pour la repentance. Eh bien pour nous si notre estimation de notre condition est la même, au moins dans ses traits principaux, que cette estimation que Dieu a faite, et que le dernier jour produira !
Mgr Harvey Goodwin, Sermons paroissiaux, 5e série, p. 118.
Références : Genèse 42:22 . Spurgeon, Sermons, vol. xiv., n° 840. Genèse 42:24 . Parker, vol. je., p. 329. Genèse 42:25 . RS Candlish, Livre de la Genèse, vol. ii., p. 194. Genèse 42:28 . E. Garbett, La vie de l'âme, p. 125.